NPR 27 du merveilleux moment

Vous aurez du mal à le croire mais les deux photos ci-dessous ont été prises à la même heure, ce matin. Je me suis assise sur un tronc d’arbre coupé, au bord d’un champ, en short par 2° C, pour contempler le lever du soleil sur le terril de Méricourt en même temps que je préparais ce petit carton mais aussi ceux des NPR 28 (en ligne ce soir) et 29 (en ligne demain), dont l’idée m’était venue quelques minutes plus tôt, au fil de mon parcours. Car mon nouveau plaisir est d’improviser les NPR (c’était déjà le cas des NPR 26 du flûte alors, NPR 25 inoubliable et NPR 15 des terminaisons nerveuses), ce qui implique de courir avec un petit sac à dos pour disposer d’un minimum de matériel – divers types de papier, punaises, scotch, ciseaux, perforatrice, ficelle, stylos. Le seul inconvénient de ce procédé, c’est qu’il morcelle considérablement mes courses à pied : je ne ferais pas ça tous les jours, parfois j’ai besoin de sentir le crescendo de l’endorphine épouser sans entrave celui de la musique, disons par exemple celui de Love, Lovers, la dernière tuerie de Jenny Hval au sein de son duo Lost Girls (un morceau irrésistible, qui musicalement ressemble un peu à la rencontre de Kelly Lee Owens avec Nisennenmondai dans une montée à la SØS Gunver Ryberg mais sans cesser d’être du pur et unique génie Hval).

On devine le NPR à contre-jour sous ce lever de soleil flamboyant.