oh gee oh joy

Aujourd’hui, deux choses que j’attendais ardemment sont arrivées ; l’une était prévue, l’autre tenait du fantasme et sa réalisation m’apparaît comme un petit miracle.

Pour commencer, j’ai reçu ma chanson de geste, dont je vous parle depuis pas loin de deux ans (j’ai commencé à l’écrire le 23 mai 2019). Elle paraîtra le 25 avril aux éditions de l’Attente. C’est à ma connaissance la première ode de cette ampleur à la ville de Sallaumines (où vit pourtant, nous l’avons vu ce matin, la petite sirène). Ma geste est présentée ici et j’en parle un peu plus en détail . Je peux déjà vous annoncer que j’en lirai de longs extraits, de Nancy à Nantes, dans les mois qui viennent. J’espère que la situation sanitaire me permettra de participer en chair et en os à ces événements et que d’autres dates viendront s’y ajouter. La crise sanitaire et la perte de Dame Sam (dont j’ai toujours eu beaucoup de réticence à me séparer) m’a bien changée : maintenant, je veux participer à des festivals, je veux rencontrer des gens, échanger avec eux (et aussi boire des verres et danser avec eux parce que, pour tout vous dire, ça finit souvent comme ça dans les festivals littéraires).

Et maintenant, le petit miracle qui a illuminé ma soirée. Dans le NPR 8 du bon chemin dans le bon sens, j’écrivais à propos de mes accrochages incognito, « Parfois je rêve de liens qui se tisseraient discrètement dans l’espace public, des clins d’œil qui me feraient sourire, le matin, comme le font les petits mammifères furtifs. » Eh bien ça y est ! En plus il y a un petit cœur. Pour moi, JMJ ! Oui, points d’exclamation : j’en ai dansé sur place, s’il vous plaît. Et maintenant j’ai peur de décevoir les auteurs de ce petit mot.