NPR 43 du précipice

Il est là, épinglé sur la rampe du garde-fou qui empêche le touriste distrait de tomber dans le canyon (c’est ainsi qu’on le nomme officiellement) entre les deux principaux terrils du 7-19, dits également du marais de Fouquières.

Et précipice il y a. On pourrait même y descendre sans trop de difficulté si c’était autorisé mais ça ne l’est pas. Je me suis rendu compte ce matin que peu de choses étaient désormais autorisées sur ces merveilleux terrils, et qu’ils étaient un peu moins merveilleux que lors de ma précédente visite. Ce sera l’objet d’un billet ultérieur, avant / après qui fera mal.

Toutefois, je dois admettre que le lever de soleil brumeux était magnifique, ce matin.

La photo ci-dessus a été prise au sommet, depuis le chemin qui sinue ci-dessous.

Les suivantes ont été prises depuis le pied des terrils, dont on voit bien les deux crêtes ; au milieu, on devine le creux brumeux de ce que l’on appelle donc le canyon. Ces terrils fondus ensemble sont comme un très gros gâteau noir et vert dont on aurait prélevé une part.

Si l’on observe mieux la crête de droite, on voit des fumerolles, qui vont se jeter dans la brume comme une rivière dans la mer.

Ici, les lapins sont heureux, lestes et dodus, les lapereaux pas plus grands que la main, nombreux en ce début de printemps.