NPR 53 comme dans l’autre

Ce matin, je suis allée ramasser quelques NPR que la pluie d’hier avait rendus inopérants, dont le 52 / 27B d’hier et j’ai profité d’être dans le coin pour préparer le 53 et le 54, assise en short sur un tronc d’arbre, jamais le même (je prépare un Gault & Millau des troncs-bancs de Méricourt) contemplant tour à tour le soleil sur les champs brumeux de givre à l’est et, à l’ouest, la lune sur le lotissement déjà partiellement habité quoique toujours en construction (je l’appelle Cuesta Verde, du nom du lotissement dans Poltergeist de Tobe Hooper), même si je les destinais à d’autres sites. Ces troncs-bancs sont devenus l’un de mes bureaux en plein air – comme le parc Guimier de Sallaumines l’est dans La geste permanente de Gentil-Cœur (dont je donnerai aussi une lecture à Paris, je l’ai appris ce matin, plus d’infos bientôt). Le NPR 54 nécessitait la manipulation de plusieurs outils tels que ciseaux, ficelle, épingle à nourrice, du lourd, aussi ai-je bien profité du spectacle en écoutant les joutes de coqs dans le lointain.

Parmi les NPR à terre, j’avais notamment ramassé le 38 de renouvellement, que j’ai donc remplacé.

J’ai trouvé le terme qu’il faudrait pour désigner ce type de NPR : il y a les signalétiques, les poétiques et les philosophiques, mais parmi ces derniers, on pourrait distinguer les yogi-tea, ceux qui pourraient parodier des aphorismes New Age – je viens d’aller jeter un œil dans mon compost pour lire l’étiquette du dernier sachet qui a infusé ici et elle dit, To be calm is the highest achievement of the self. Vous voyez bien la pertinence de cette sous-catégorie. Ce NPR 53 est assurément un NPR yogi-tea.