NPR 55 de provocation

Pour la première fois, je me suis mise en danger pour un NPR ; le poteau n’était pas difficile d’accès, non, mais si on m’avait surprise, à n’en pas douter on m’aurait arraché la tête. C’est que je m’attaque ici à une institution locale avec laquelle on ne plaisante pas, quasiment une religion, à savoir un club de foot dont on peut deviner, flouté ci-dessous, le logo en 4×3 m, mon sacrilège consistant à scotcher à sa proximité ce papier qui bat le record du plus petit NPR auparavant détenu par l’éternité perdue. Pour les non-initiés, le club qu’encourage mon NPR est un rival de celui que représente le panneau en arrière-plan. Un ennemi, devrais-je dire, car de nombreuses inscriptions sur les murs de Lens souhaitent une mort prompte aux supporters de Lille, qui apparemment se font appeler du nom de leur club chouchou suivi du mot Army (petit luxe de qui a la chance de ne pas avoir connu la guerre). Je voulais rendre hommage à ces supporters pour qui l’insulte suprême est PD (ça s’écrit vite, en plus, c’est pratique) mais qui auront passé leur existence dans le culte d’hommes en short.