Je pensais cette semaine à ceux qui n’aiment pas Noël, qui n’aiment pas le Nouvel an, etc. et la célèbre scène ci-dessous m’est revenue à l’esprit (dans À bout se souffle de Godard, 1960) : « Si vous n’aimez pas la mer, si vous n’aimez pas la montagne, si vous n’aimez pas la ville, allez vous faire foutre ».
Et voilà que je reçois dans ma boîte aux lettres un cadeau plutôt inattendu de Martin Page, formidable auteur et frère de lutte antispéciste (entre autres). Le livre, paru chez Monstrograph, la maison de microédition qu’il a créée avec Coline Pierré, n’est pas un pamphlet grincheux contre Noël comme pourrait le laisser supposer cette couv terriblement drôle. Au contraire, c’est un hymne punk à la douceur, à la magie, à la lumière.

Voici l’un de ces 24 putain de poèmes de Noël parmi mes préférés (la photo ci-dessous ne rend absolument pas honneur au magnifique travail de cette joyeuse et généreuse maison qui a aussi à cœur de créer de très beaux objets).

« Je ne veux être sauvé / que par des choses qui brillent », j’adore. Encore merci Martin pour ce beau cadeau de putain de Noël.
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