Demain débute ma résidence à la Factorie, Maison de poésie de Normandie, sise à Val-de-Reuil. Je me réjouis de découvrir cette ville parce que j’ai une espèce de fascination pour les villes nouvelles (surtout pour Villeneuve-d’Ascq). J’ai cependant l’impression que l’offre en bars et assos LGBTQIA+ n’y est guère plus étoffée qu’à Lens. Rouen n’étant pas loin, je me suis renseignée sur les sorties possibles et, ce faisant, j’ai découvert inopinément que l’air de Normandie avait un effet néfaste sur la communauté : elle provoque un vieillissement précoce, une tendance aux couples homos mixtes et une totale absurdité grammaticale. Je vais plutôt courir dans la forêt, au bord de l’Eure et de la Seine, vous préparer un National Géo – ça fait longtemps – et bien sûr me concentrer sur la poésie.
