des cadenas libres

Dans le double decker bus à destination de St Pancras, ma cuisse contre celle de la constellation Valentina, sa main dans la mienne. La dernière fois que j’ai pris un Eurostar Londres-Lille, il y a presque quatre ans, c’était le surlendemain de ma rencontre avec elle à Cambridge (I <3 CBDG) et aujourd’hui elle est auprès de moi et je sais que je reviendrai vite et souvent avec une joie tranquille et confiante.

Je n’ai aucune photo de Londres. J’étais sur une autre planète, ce week-end, celle qui se dessinait entre mes grandes mains calleuses et ses magnifiques petites mains virtuoses, incroyables, folles ; je n’ai pas sorti mon appareil de mon sac. Alors voici des photos prises ce matin alors que je courais sur mon territoire pour la première fois depuis deux semaines : un lever de soleil brumeux,

un soleil industriel,

des reliefs quasi alpins,

des couleurs tendres à fendre le cœur, s’il n’était si joyeux.