Dimanche dernier, j’écoutais un album qui ne sortira pas tout de suite, par un groupe dont personne n’a encore entendu le nom – il comporte notamment un V comme Valentina – puis Polycrisis.Yes! de Jessica Sligter, et je cueillais plein de cerises au parc de la Glissoire (Avion) tandis que les lignes d’un roman à écrire s’assemblaient dans mon esprit et j’ai décidé de rentrer par le spot de lapins, qui m’a sauvé la vie pendant le premier confinement et où, depuis – ingrate – je ne mets plus très souvent les pieds. J’y suis retournée ce soir, sans musique parce que j’en ai trop écouté aujourd’hui – Valentina m’a donné son code pour télécharger des albums sur les différents labels du Café Oto, elle n’écoute pas de musique digitale et elle avait 44 points sur son abonnement (1 point = 1 album), autant dire que je suis encore plus folle que dans une épicerie vegan (j’emploie le présent parce que je me suis pour l’instant contentée d’en choisir onze, Viridian Ensemble, Sharon Gal, Claire Rousay, Ecka Mordecai, OLAibi, Phew, Audrey Chen & Kaffe Matthews, Cara Tolmie, Maggie Nicols, The Mermaid Café, Kajsa Lindgren, et je n’ai même pas fini de faire mon tri dans les catalogues de Tokuroku et d’Otoroku – même si je les avais déjà bien épluchés avant cette baguette magique offerte par mon amoureuse). Une fois au spot de lapins, j’ai mangé trop de cerises et de prunes. Dans les deux cas, l’offre était trop belle pour ma gourmandise naturelle. Les lapins faisaient une fête, je crois que je les ai dérangés. J’ai sélectionné 7 photos de ces deux promenades. D’abord, des Mal assis là, puis diverses choses – dont fruits et lapins.






