le dernier samedi de mes 47 ans,

je me suis offert une virée à vélo malgré toutes les choses à faire (dernières retouches à mon manuscrit avant de l’envoyer à une éditrice, grand ménage de la maison pour accueillir mon amoureuse, sélection de passages à lire en librairie la semaine prochaine, etc.) et j’ai vu plein de choses étonnantes, drôles et/ou belles et rencontré des gens si gentils que ça faisait des bulles dans mon cœur (la plupart du temps, j’aime les gens tant qu’on n’aborde pas de questions relatives au régime alimentaire et plus généralement aux animaux et à la nature).

D’abord, il y avait des résidus de brume sur les champs et les friches comme une meringue (vegan).

Et puis j’ai frôlé l’arrêt cardiaque à Mazingarbe mais ensuite j’ai regretté que ce cochon noir ne soit pas un sanglier ; on s’est regardés dans les yeux un long moment puis j’ai osé prendre cette photo mais le flou atteste que je tremblais encore, même après avoir compris ma méprise.

À Labourse, on n’a peur de rien. Voici la rue Honneur et Patrie, rien moins. Je prenais des photos de ces panneaux quand une dame en robe de chambre m’a demandé depuis le premier étage de sa maison si elle pouvait m’indiquer mon chemin. J’ai sursauté mais ensuite tant de gentillesse m’a tellement émue que j’aurais aimé être vraiment perdue pour lui dire oui, vous pouvez m’aider. Il y a des gens adorables, rue Honneur et Patrie.

Ce matin, j’ai aussi appris des choses : vous saviez qu’elle était de Noeux-les-Mines, vous ?

À Sailly-Labourse, une Vierge Marie prie aux pieds d’une Vierge Marie en prière et il y en a une troisième dans la grotte ; ce triplement de personnalité n’est pas nouveau, je l’observe même très souvent. Je ne vous cache pas une certaine inquiétude pour VM.

Triplement aussi de l’iconique terril conique, depuis les champs quelque part entre Vermelles et Vendin-le-Vieil.

Pour finir, vous allez me remercier pour le bonne tuyau :

C’est à Loison-sous-Lens ; si ça vous intéresse, je vous enverrai l’adresse précise.