qui ne dort jamais

Mon amoureuse vient de passer trois jours à New York, où elle a joué au Lincoln Center avec quelques camarades. Hier soir, elle avait quartier libre et se demandait quel concert aller voir. Il y a trop de choix, m’a-t-elle dit. Je sais ce que c’est : New York, New York n’est pas la seule ville qui ne dorme jamais, pour citer Sinatra (que mon amoureuse exècre). Ici même, des choix douloureux nous compliquent beaucoup la vie : ce n’est pas facile de renoncer aux festivités de Bruay-la-Buissière pour rejoindre la procession de la Sainte-Barbe à Liévin mais on ne peut pas être partout. Et je me rends compte ce matin, alors que je cours à Vendin-le-Vieil, que je rate bien d’autres festivités encore. New York, tsss. Surfait.