Beauté divine

Je vous ai montré assez de gens allongés par terre avec leurs violons, violoncelle, clarinette basse et autres. Cet après-midi encore, ils m’ont donné des frissons. Les voici debout, au YPC.

(Je ne vous les présente plus, vous les avez déjà vus ici.)

Maintenant, voici le groupe des plus jeunes choristes du YPC, avec Meredith Monk et Allison Sniffin. C’était tellement beau que nous étions quelques-uns à pleurer.

(Meredith Monk, Allison Sniffin et Adedayo, l’une des solistes du groupe des plus jeunes.)

(Le groupe au grand complet, accomplissant des prouesses vocales avant de bouger dans l’espace en plus.)

(Meredith Monk avec Tenzin, Carter et Adedayo, nos merveilleux solistes.)

Skeletons

Une semaine avant la première au Lincoln Center, c’était électrique cet après-midi au YPC. Tout le monde est épuisé mais encore plus survolté. Francisco J. Nuñez dansait en dirigeant le chœur – ça ne se voit pas sur la photo ci-dessous, toutes celles sur lesquelles il danse étant nécessairement floues.

Nous avons eu la visite d’Ellen Fisher (assise ici auprès de Meredith Monk), qui a reproduit rien que pour moi, sous le regard perplexe de l’assemblée, la chute qui me fait tant rire dans Skeleton Lines – je vous en ai déjà posté la vidéo sur ce blog, peut-être même plusieurs fois, mais si vous êtes passés à côté, je suis gentille, la revoici (le squelette Ellen chute vers 2’20, au cas où vous seriez pressés – ce serait bien dommage) :

(L’on voit également dans la vidéo Katie Geissinger, que je côtoie pas mal aussi ces derniers jours.)

Not tourist

Cet après-midi, avant la répétition, j’ai marché dans Manhattan. Mon but était la monstrueuse, paradisiaque librarie Strand, home to 18 miles of books, comme le dit la pub. J’y ai trouvé deux Stewart O’Nan inédits en français (mais que fait L’Olivier ?) J’y ai renoncé à Grapefruit de Yoko Ono, trop cher, mais qui sait si je ne craquerai pas d’ici le 5 novembre ? Après tout, c’était l’une des raisons de ma venue dans le temple Strand. Ensuite j’ai cherché sur mon plan quel chemin suivre jusqu’au Lincoln Center, j’ai remonté Broadway, traversé Union Square, où il ne faut pas regarder les écureuils, sinon ils vous sautent littéralement dessus,

et soudain qu’ai-je aperçu dans le lointain ?

Eh oui…

L’Empire State Building est venu à ma rencontre.

Kay Thompson : No, no, we’re not tourists.
Audrey Hepburn : Do we look like those people who run around gaping all day?

La tour Eiffel vue par Hollywood en 1957, dans cet extrait de Funny Face de Stanley Donen, avec Fred Astaire et les deux susdites, musique des Gershwin.

Cars

Pour vous, messieurs, que votre genre porte à aimer les automobiles, ce billet spécial. Mesdames, je vous revaudrai ça : qu’est-ce qui vous ferait plaisir ? Une petite série sur les bars à ongles ? Des salons de coiffures ?

In progress

Mon appartement est grand mais c’est à cette table que je passe la plupart de mon temps quand j’y suis et que j’y suis éveillée (c’est-à-dire beaucoup), avec parfois des pauses sur l’escalier de secours. Et je peux vous dire que ça bosse sec. 39 pages en une semaine, même si je risque de devoir tailler sévèrement à mon retour, c’est dans ma moyenne la plus haute. Bon, ce n’est pas comme si je sortais boire des coups, visiter des machins ou assister à des concerts. Je le ferai sans doute, à un moment, mais pour l’instant c’est écrire et courir avec mon appareil photo qui me font du bien (évidemment je ne compte pas le téléphone et Skype avec ma chérie, mes parents et mes amies, sans lesquels je ferais sans doute peine à voir – louée soit la technologie).

Des fresques

Brooklyn regorge de fresques, la plupart à la gloire de Brooklyn, comme celles-ci,

voire plus locales, comme celle-ci, qui loue très précisément mon quartier, Bed Sty pour les intimes,

d’autres encore affirment les valeurs de Brooklyn, dans ce genre,

ou des figures emblématiques de « l’esprit Brooklyn », parmi lesquelles des figures politiques d’un peu partout

mais aussi des figures culturelles ayant vécu ou vivant à Brooklyn, parmi lesquelles Spike Lee, Ol’Dirty Bastard, The Notorious Big ou encore Mos Def. Parfois, c’est hélas assez raté. Voyez ce pauvre Mos Def :

Vous ne voyez pas de qui il s’agit ? Comparez..

Pour et contre

Ce que l’on trouve à Brooklyn ? Des Mickey faits main comme je les aime.

Ce qui manque à Brooklyn ? Des chalets du Nord. Zéro. Je vous jure.

Il m’arrive de penser que ce serait bien de vivre ici (mes amis pourraient bien faire l’effort de venir me rejoindre, d’ailleurs ils ne le regretteraient pas) mais quand même : not a chalet in sight, quelle tristesse.