L’appel de la montagne : un chalet d’Argentine

Hier soir, Dame Sam et moi, épuisées par notre semaine, nous sommes vautrées en tas devant Abrir puertas y ventanas (Trois sœurs en français insipide), film de la cinéaste suisse-argentine Milagros Mumenthaler. Quelle ne fut pas notre joie quand nous avons découvert qu’il s’ouvre sur l’image d’une maison sise à Buenos Aires et dont la boîte aux lettres n’est autre qu’un Chalet du Nord, points d’exclamation. Nous avions déjà trouvé la trace de ce kitsch (& lutte des classes) dans le cinéma américain des années 1970, ainsi que je l’exposais dans L’appel de la montagne : chalets de Californie et si nombre de pays dont nous découvrons les réalisatrices, du Pérou à l’Islande, nous ont pour l’instant déçues en stricte matière de chalets, nous restons vigilantes. Nous remercions l’Argentine de nous y encourager. Vous noterez que le Chalet apparaît généralement (quand il apparaît) dès le générique ; il faudra nous pencher sur cette question lors de notre prochain séminaire.