Des rêves

Cette nuit, j’ai rêvé que je répondais à quelqu’un, « ce serait comme cartographier un paysage nocturne » et je me suis demandé si je tenais là une piste de nouveau projet. Hier, j’ai retrouvé dans mon dossier CASSE (ce dossier où je vais récupérer des petites pièces selon les besoins de mon travail en cours) des poèmes que j’avais écrits en 2017 et 2018 et deux d’entre eux, qui racontaient des rêves, m’ont beaucoup amusée. Le premier (qui ne devait pas beaucoup m’amuser quand je l’ai fait) :

dans mon rêve tu découpais le sol de la ville
avec ses raccords de bitume et ses anfractuosités
en carrés dont la longueur des côtés devait être
un multiple de 13

ensuite un rat me poursuivait dans la rue
il portait un costume de la Saint-Patrick
et je me rappelle t’avoir dit qu’il était aussi gros
qu’un kangourou

puis un ami cher m’annonçait que pendant 13 mois
il ne verrait que trois personnes parmi lesquelles
l’une de celles qui se font un loisir de me haïr
et pas moi

(Sur Internet, les livres sans images n’existent pas aussi voici une photo de moi prise à l’époque où j’ai écrit ces poèmes – pourquoi pas ?)

un extrait du second :

cette nuit j’ai rêvé que je buvais un verre avec
Isabelle Bonat-Luciani et Nathalie Kuperman
nous avions tellement de choses à nous raconter
que nous nous envoyions des sms tout en
parlant – je ne me souviens pas de quoi

Le truc le plus drôle est que j’ai relu ces poèmes en cherchant quelque chose que je souhaitais envoyer à ladite IBL et que, peu après, elle m’envoyait un sms.