J’ai toujours plusieurs lubies en cours – musicales, topographiques et autres. Les villes que je ressasse le plus depuis quelques semaines sont assurément Méricourt et Avion, qu’il est parfois difficile de démêler, notamment dans la cité des Cheminots déjà évoquée il y a un an presque jour pour jour dans le billet Rosaces et flying teapots.
(En gris clair, Cheminots d’Avion ; en gris foncé, Cheminots de Méricourt.)
Je pourrais aborder ces villes par bien des aspects dans un National Géo digne de ce nom mais ce sera pour plus tard puisque, comme tant de télétravailleurs, je n’ai plus le temps de m’alimenter (rires enregistrés) ; non, je plaisante, en vérité c’est tout juste si je trouve le temps de travailler depuis que j’ai un dossier à remplir pour l’administration française (un éclat de rire solitaire et précoce, assez bref) alors que je n’ai pas de secrétaire (rires fournis, applaudissements). Alors je vais me contenter pour l’instant d’un trio de véhicules abandonnés aux confins des Cheminots, le premier sur le terril dit (par mon amour et moi) du psychopathe, les suivants près des deux ponts de la rue des Fusillés à Méricourt (le premier surplombant les voies désaffectées qui sont les extrémités mortes du technicentre SNCF, le second la véloroute du bassin minier en direction d’Hénin-Beaumont).