Une amie me prête un livre qu’elle appelle « Liévin 2000 », publié en 1970 par « Monsieur Roger ». La conclusion partiellement visionnaire de ce livre m’a presque mis les larmes aux eux, quand le postfacier (un journaliste auquel ma classe de 4ème a demandé un droit de réponse en 1987 après qu’il a raillé son niveau dans la Voix du Nord) imagine ainsi l’avenir : « À Aix-Noulette, qui retrouvera un peu de son ancien lustre, aboutira une autoroute issue de Calais et du tunnel sous la Manche. Un château d’eau original surmonté d’un restaurant perché à soixante mètres du sol, marquera pour les automobiles électriques ou à moteur non polluant, l’entrée de notre ville qui aura à ce moment quarante cinq mille habitants. De là on dominera les Marichelles, et la zone industrielle, dont le premier investissement fut effectué en 1970. »
Page 61, je lis un paragraphe concernant le Grand Condé :
Je fais quelques recherches sur Internet pour voir à quoi ressemble aujourd’hui le monument, au cas où il se trouverait que je passe devant régulièrement sans le voir. Il est de goût plutôt douteux, à en croire les rares documents anciens qui en font mention.
Et comme je veux voir où il se situe dans le paysage actuel de Grenay, que je commence à bien connaître, je découvre 1. que c’est ici, aux USA (photo 1), mais aussi que 2. l’histoire n’est plus ce qu’elle était :