I <3 nucléaire

Jésus ne réclame pas que le sacrifice d’oiseaux et de sapins pour son anniversaire, il lui faut aussi de la lumière, beaucoup de lumière. Tant de lumière que l’appareil photo de mon téléphone en bave, c’est pourquoi je ne vous infligerai pas un reportage exhaustif sur Joyeux Noël dans le bassin minier mais une modeste sélection de généreuses mises en place.

Rappelons d’abord que le Joyeux Noël est historiquement une institution de l’hétérocratie : papa bonhomme de neige, maman bonne femme de neige et bébé de neige vous font coucou.

(Coucou ! Coucou ! Coucou !)

Ci-dessous, un astucieux recyclage du patrimoine minier : le chariot de cet effrayant père Noël n’est autre qu’une berline (dans le bassin minier, les berlines servent bien souvent de bacs à fleurs dans les jardins privés et publics ; chez les voisins de la jeune athlète, ci-dessous, la berline trouve son usage en toute saison).

L’angle que j’ai choisi pour la prise de vue suivante ne vous permet pas d’apprécier à sa juste valeur la profusion du dispositif – surtout si l’on considère l’exiguïté de l’espace d’exposition – mais on y aperçoit ce que je pense être une nouveauté de ce Noël 2020, très répandue par ici : la projection de dessins sur pignon (des flocons et pères Noël mais aussi parfois des Mickeys, car pourquoi ne pas additionner les motifs de pure joie ?) qui tournent, sans pour autant être animés, comme dans un kaléidoscope.

Demain, pour le jour J, mon grand gagnant du plus beau jardin de Noël 2020, à la fois écolo, religieux et artistique. Restez branchés !