Dans les rues, ce matin : zéro humain. Sur les chemins de halage : zéro humain. Au terril de Noyelles : zéro humain. J’ai joué à être un arbre entre trois eaux (l’étang, le canal et la pluie), laissé le vent rugir dans mes branches nues. Il s’enroulait autour de moi, me mordait la tête, me secouait. J’ai pris quelques photos, il a ricané ; il savait déjà qu’elles seraient toutes floues.