NPR 22 du vaste monde

Hier, j’ai promené ce NPR à vélo, nous avons roulé une trentaine de kilomètres et fait des essayages de paysages. Nous avons traversé des bois,

des champs,

dont un avec terrils en arrière-plan,

longé un ruisseau

et j’ai finalement décidé de le laisser près du spot de lapins, l’un des terrils superstars de mon journal de confinement.

Cet échantillon de paysages est comme une ligne de cailloux reliant quelques points symboliques de mon enclos. Cet enclos est devenu pour moi, depuis un peu plus d’an, une métonymie du vaste monde, comme il l’a été pour le tu de cette micro narration jusqu’à sa disparition. De même, pendant la plus grande partie de cette année, j’ai voulu voir les jours parfaits que j’y passais avec ce tu comme des synecdoques de ce que serait notre vie ensemble. De même, je confie à ce NPR concis le soin de raconter notre histoire. On y trouve tous les ingrédients d’un bon vieux roman : de l’amour, de l’action et un sacré vertige ontologique.