Hier soir, j’ai hésité. Je l’avais préparé avant de partir, cette fois, et j’ai parcouru 20 km à vélo avant de me décider pour le site qui allait l’accueillir. Voici trois photos d’essayages. Devinez lequel de ces cadres verdoyants l’a emporté.



C’est le troisième qui a conservé ce petit panonceau 100% biodégradable. C’est-à-dire, encore une fois, mon chemin fétiche – j’aurais préféré varier un peu mais il faut imaginer qu’en plus d’être des splendeurs, ces aubépines sentent merveilleusement bon (j’avais écrit divinement, hier soir, quand j’ai préparé ce billet, mais vous allez comprendre pourquoi je viens de changer d’adverbe dans un grand rire hystérique, cochant du même coup la case de ma rubrique Splendeurs et merveilles).

Les deux autres photos ont été prises sur le Bossu, le terril de Méricourt, que l’on voit ci-dessous.

J’ai pris toutes ces photos hier soir, peu avant le couvre-feu. Et ce matin, à mon habitude, j’étais l’une des premières usagères à fouler le chemin (exceptionnellement, de mes pneus), mais voici ce que j’ai trouvé.

Ce qui me met très mal à l’aise parce que je n’ai pas envie d’être associée à ce genre de croyance. Je ne veux pas que les autres usagers pensent que je pense le même genre de chose que les auteurs de ce commentaire. C’est une totale méprise : si je m’évertue à nier que l’homme soit au centre de l’univers, ce n’est certainement pas pour mettre à sa place une création de l’esprit humain. Comme Jenny Hval le dit dans Menneskekollektivet à des témoins de Jéhovah qui frappent à sa porte, « you are imposing your belief on someone else / You are admitting that you believe that your belief is worth more than whatever believes behind the door ».
Pour finir sur une note souriante et un nombre premier (je ne PEUX pas poster un billet comportant 6 images), ce tag que j’ai pris en photo à Londres, il y a trois ans.
