Depuis le 10 janvier, il m’arrive plein de belles choses. Des fleurs apparaissent dans mon jardin : des fleurs dont je ne connaissais pas le nom, des fleurs que j’admirais de loin, des fleurs dont je croyais que jamais plus elles ne s’épanouiraient dans mon périmètre. C’est au point que je m’attends presque à voir Dame Sam gratter à la porte, samedi, et réclamer des croquettes, un an après sa disparition. Pourquoi cette floraison inopinée ? Je n’ai rien fait, rien de plus que l’année dernière quand chaque atome du monde semblait me pousser dehors. On dirait que cette année s’acharne à me dédommager de la précédente, qu’elle me dit Reste, allez, on a merdé, pardon. Bien sûr, je reste. Si c’est un canular, continuez, je vous en prie. Mais si vous continuez, je vais prendre de l’assurance et alors rien ne m’arrêtera plus : je ne serai plus au sommet du plus haut terril d’Europe comme ce matin mais carrément on top of the world.






Et donc forcément…

Mes premières jambes en l’air sur le 11/19.