Aujourd’hui, j’ai eu une mauvaise et une bonne nouvelles. La mauvaise nouvelle est éditoriale. La bonne, c’est que j’ai la plus merveilleuse petite amie au monde : celle qui prend le temps de m’appeler avant de monter sur scène pour me dire que tout ira bien, qui trouve les mots pour me faire rire quand je pourrais pleurer, qui me montre que tout est possible quand je pourrais céder au découragement, qui m’ouvre de nouvelles perspectives, qui dit nous plutôt que de me laisser seule face à mes questionnements. Sa voix a redéployé autour de moi tout ce qui dans ma vie d’autrice n’est pas ce refus inattendu, ses mots m’ont rappelé les belles choses qui s’annoncent et qu’un instant, ce refus a failli m’occulter. J’ai de la chance. Je préfère un milliard de fois ma bonne nouvelle du jour à ce qu’aurait été la mauvaise si elle avait été bonne. Je crois à ce que la mauvaise nouvelle me dit tout autant qu’aux promesses de la bonne nouvelle : il y a une place pour moi, qu’il m’appartient de définir ; essayer de faire entrer mon cercle dans un triangle ne m’apporterait pas grand chose. Tout va très bien dans l’arrière-monde.


