Alors ce serait une chevale qui mènerait une quête ontologique dans son environnement proche et qui dirait « Look at me walking down a road in summer thinking about the transience of summer » ;

cependant qu’une autre chevale parcourrait le vaste monde dans une quête relativement similaire (dans les grandes lignes, disons) et penserait « Even while I’m right at the heart of it I just can’t get to the heart of it ».

Et par chance, elles se croiseraient au cours de leurs errances respectives à plus ou moins grande échelle. Il y a bien de quoi danser comme elles le font parce que 1. leur rencontre était assez peu probable ; 2. même si l’on n’a pas de réponse à offrir, il est réconfortant de partager les questions et, au-delà, 3. quand on sait qu’il n’y a pas de réponse, danser prend une autre dimension.

(Photos prises à Faches-Thumesnil, Hénin-Beaumont et Hersin-Coupigny ; les citations sont tirées de Summer d’Ali Smith, Penguin poche, page 290)