septembre

a commencé ici ce matin,

parmi les lièvres solitaires et

ceux qui content fleurette.

Parfois, comme ici à Aix-Noulette, la signalétique est paradoxale ;

parfois, comme à Bouvigny-Boyeffles, elle n’a pas fonctionné.

Sur le chemin qui marque la frontière entre Hersin-Coupigny et Fresnicourt-le-Dolmen, dominant la zone de gestion des déchets toujours très fréquentée par les mouettes, une cigogne.

En zoomant (voir ci-dessous), je me suis aperçue qu’elle était baguée ; j’ai d’abord, évidemment, serré les dents. Puis j’ai appris pourquoi (c’est exactement comme pour les ours et au fond, même si c’est pathétique, ça les protège des chausseurs, ces dégénérés) alors j’ai rempli ma petite fiche sur le site dédié à ciconia ciconia.

On peut y lire ceci :

« Le programme porte sur l’étude de la biologie, de la dynamique et des comportements migratoires de la Cigogne blanche Ciconia ciconia. Cette espèce a failli disparaître dans les années 70, sa population s’étant restreinte à 11 couples dans l’est de la France. Depuis, et ce grâce à des programmes de conservation, aux lois de protection, à l’interdiction de la chasse sur cet oiseau, aux meilleures conditions climatiques d’hivernage en Afrique, etc… la population française se redynamise, apportant alors un nouvel espoir à l’espèce. Aujourd’hui, environ 4500 couples se reproduisent sur l’ensemble du pays et, chaque année, 2 grands mouvements migratoires sont observés par le plus grand nombre d’entre nous.

Ces dernières années, la Cigogne blanche a su s’adapter à la fois aux menaces climatiques, mais également aux activités humaines, présentes tant sur ses sites de reproduction, que sur les zones d’hivernage. Ce grand migrateur, originellement subsaharien, foule de moins en moins le sol africain, et tend davantage à passer l’hiver sur nos marais mais aussi sur les décharges à ciel ouvert françaises, espagnoles et portugaises.

Si le baguage démontre un intérêt scientifique incontournable dans l’étude de la biologie d’une espèce, le contrôle de ces bagues n’en est pas moins important. En effet, le contrôle des bagues métalliques et DARVIC posées sur ces oiseaux constitue la finalité et l’aboutissement de l’étude d’un individu. Ainsi, de nombreuses connaissances scientifiques ont été acquises par ce biais : dates de départ et d’arrivée de migration, nouvelles zones d’hivernage, proximité au site de naissance d’un individu en première reproduction, taux de survie des individus bagués, etc…

Ce site a donc été créé pour vous permettre de nous transmettre vos observations sur la Cigogne blanche. Votre participation nous permettra d’écrire l’histoire de chaque oiseau bagué. Vous pouvez également, grâce à la bague DARVIC, consulter l’histoire de l’individu observé. »