Gypaètes & Cie

Je ne sais pas si beaucoup d’internautes auront passé autant de temps que moi sur le site du Parc national des Pyrénées, ses administrateur.rice.s mis.e.s à part. Non que mon roman s’y déroule, les lieux – pour une fois – n’y étant ni nommés ni situés, mais un ours en est l’un des protagonistes et les Pyrénées sont le seul territoire français où l’on en trouve aujourd’hui, aussi j’ai adopté pour décor, faune et flore, par souci de vraisemblance et par commodité, ceux de cette chaîne montagneuse. Je vais souvent vérifier une info sur un animal, une fleur ou un milieu naturel pour éviter de faire fleurir en mai l’aster qui s’ouvre en août, ou de faire gambader un bouquetin à 700 mètres d’altitude. Et chaque fois que je vais sur le site du PNdesP, je souris et le nez me pique d’émotion quand je vois ce gros plan du gypaète barbu – je ferais moins ma mièvre si j’en croisais un vrai, avec son envergure de trois mètres et son bec de killer.