Le samedi 14 janvier, j’aurai le grand honneur de participer à une soirée sur Meredith Monk à la Cinémathèque Royale de Belgique, CINEMATEK, à l’invitation d’Our Story. Les organisatrices de ces séances de cinéma queer ont aussi créé un collectif au nom magnifique, La destruction des espaces vides, dont le descriptif me ravit : « La destruction des espaces vides est un collectif franco-belge fondé en 2012 par Iris Lafon et Valérie Leclercq, qui allie recherches curatoriales, musicales et para-académiques. La destruction des espaces vides affectionne les interventions maladroites, les expositions placées en état-limite, et prône de manière générale une certaine esthétique du dérapage et de l’erreur. La destruction des espaces vides s’efforce, selon cette éthique, d’offrir aux artistes et musiciens qu’elle invite un environnement favorable à des formes d’explorations artistiques qui seraient peu séantes dans des contextes plus commerciaux. » J’adore. Merci à Valérie et Iris pour leur invitation et merci à Delphine Dora d’avoir mis A happy woman entre leurs mains.
J’en ai rêvé pendant trente ans – je le raconte notamment dans Terrils tout partout :
« Elle se revoit adolescente, écoutant du free jazz sur la pelouse d’un lotissement et imaginant trouver l’amour à Los Angeles, où elle vivrait dans une villa semblable à la Stahl House sur les collines et serait une scénariste reconnue pour ses audaces narratives et pour sa fine connaissance du cinéma classique hollywoodien. Quelque 30 ans plus tard, de retour dans le bassin minier avec des rêves à sa taille, elle sourit à la jeune fille qu’elle fut.
Ici, lui dit-elle, dans mon paradis issu de houiller, j’ai des friches, des zones dénudées, des prairies de fauche, des fourrés, des boisements, des mares temporaires et, sur les éboulis de schistes, des espèces rares, inconnues dans la région avant l’exploitation minière. J’ai du réséda – comme le quartier de L.A., oui, je savais que ça te parlerait. J’ai toutes sortes d’araignées, de coccinelles, de libellules, de demoiselles, de criquets, de sauterelles, d’amphibiens, de reptiles, d’oiseaux et de chauves-souris. Et les papillons de jour : l’azuré des nerpruns – regarde ses pattes rayées de noir et blanc : cette élégance à la Fred Astaire, tu ne la trouves plus à Los Angeles. Et l’argus brun, ses ailes noisette à liseré orange et taches brunes ourlées de blanc, et l’hespérie de la houque, charnue dans sa nuisette vaporeuse. Fais des recherches si tu ne vois pas de quoi je veux parler, toi qui aimes tant les livres.
Mais tu préfères alimenter ton fantasme californien en lisant des romans des années 1930 qui décrivent une faune de jeunes niais arrachés à leur campagne par un rêve de papier glacé, venus attendre dans le soleil contondant de Hollywood qu’une barrière se lève, qu’un portail s’ouvre, qu’un studio les appelle à un destin étincelant, leur offre une éternité de celluloïd. Le monde a tellement changé depuis leur parution qu’il en est presque un autre mais, pour toi, ils restent d’une actualité brûlante. Ils montrent des vies ruinées par le rêve, dont ne parle aucune encyclopédie du cinéma. Ils sont juste assez mélancoliques à ton goût, juste assez décadents et nostalgiques.
(…) La nouvelle Laïka, revenue de son voyage intersidéral, dit à la jeune fille qu’elle fut : Hollywood, c’est fini, ma pauvrette, c’était déjà fini bien avant ta naissance. Tes héros sont tous morts et les paysages de ton imaginaire n’existent plus. Tu liras, tu verras. Tu liras Kenneth Anger, Joan Didion, Reyner Banham, Cynthia Ghorra-Gobin, Mike Davis et tant d’autres. Attendrie, elle sourit dans le premier baiser de l’humus que lui darde l’aube dorée de Pinchonvalles : Hollywood ! Elle secoue la tête. »
Dans un mois, j’y serai pourtant…
J’ai longtemps imaginé que le jour où j’arriverais à LAX, j’aurais les yeux de Betty dans Mulholland Drive quand elle descend de l’avion, ces yeux de perdreau du jour. Ce ne sera pas le cas, je sais à quoi m’attendre (Valentina y a suffisamment vécu pour me décrire tout ce que je suis susceptible d’y détester) mais j’aurai plus de chance que Betty, c’est sûr, d’autant que je ne voyagerai pas avec la dame qui fait peur mais
avec la super meuf que j’ai photographiée ci-dessous dans sa cuisine. Je la verrai jouer solo à Los Angeles mais aussi à San Francisco puisque nous allons faire l’aller-retour le 21. La semaine dernière, pendant la séance de photos avec Better Corners dans les locaux de State 51, nous avons dansé sur Drinking in L.A., chanson de Bran Van 3000 que j’ai énormément écoutée pendant mon pic de California dreaming et dont Valentina me disait que personne à Los Angeles ne la connaît.
C’est le 4 décembre mais ici nous fêtons dès ce soir et tout le week-end la sainte patronne des mineurs (et des pompiers). Chez moi, à Lens-Liévin, la pyrotechnie et les percussions domineront les festivités,
tandis qu’à Bruay-la-Buissière, où j’espère bien aller dimanche s’il ne fait pas -13°C, ce sera Santa Barbara, coal & soap opera.
Vous pouvez maintenant précommander ici le numéro 10 de la revue REVU. J’ai eu la chance d’y participer avec un texte sur les arrière-mondes – le thème est L’autre paysage. Merci à toute l’équipe de m’accueillir dans ses pages et particulièrement à Valérie Fortune pour l’invitation.
Si on m’avait dit, il y a neuf mois encore, qu’un jour je partagerais une affiche avec les légendes de la scène expérimentale que sont Valentina, Kali Malone ou encore Lucrecia Dalt, même un tout petit bout de l’affiche, je me serais esclaffée. Merci à Valentina et à Marta Salogni pour leur confiance.
Le vendredi 21 octobre à 18h30, je présenterai L’Évaporée sans Wendy à la librairie La Forge, à Marcq-en-Baroeul, à l’occasion du festival Passions d’automne, organisé par l’association des librairies indépendantes des Hauts-de-France
Le 26 novembre, je ferai avec Valentina une première lecture de notre objet protéiforme Permanent Draft au festival Transmissions à Ravenne, Italie
Le mardi 13 décembre, nous en ferons une seconde au Café Oto, à Londres, dans le cadre de la résidence de Valentina (du 12 au 14)
2023
Le 14 janvier, je serai à Cinematek, la Cinémathèque Royale de Belgique, à Bruxelles, pour une soirée autour de Meredith Monk (programme à préciser)
Le dimanche 29 janvier, Vertébrale(s) et ses invitées, Coraline Aim et Aurore Magnier, reçoivent le public à la Villa Yourcenar pour un thé pensant (Aude Rabillon, Florentine Rey et moi-même y aurons déjà passé deux jours)
Le vendredi 10 février, Catherine Barsics et moi ferons une lecture d’un texte inédit que nous viendrons d’écrire ensemble au Comptoir du Livre, à Liège
Le jeudi 16 février, Wendy et moi parlerons de L’Évaporée à la librairie Tulitu, à Bruxelles
Le vendredi 17 février, Wendy et moi présenterons L’Évaporée au Festival d’Amour organisé par la librairie L’Affranchie, Lille (plus de détails à venir)
Le vendredi 24 février (horaire à préciser), je rencontrerai la plasticienne/musicienne Catherine Zgorecki pour une table ronde au 9-9bis d’Oignies en marge de l’exposition Mine de femme, basée sur des témoignages sur la vie quotidienne des femmes dans le bassin minier ; j’y parlerai notamment de Terrils tout partout
Le jeudi 23 mars à 19h, je rencontrerai le public à la Villa Yourcenar avec Adèle Rosenfeld et Chab Touré puisque nous serons les trois auteurs en résidence, tout le mois de mars
Le vendredi 31 mars (heure à préciser), je ferai une lecture (de La Geste permanente de Gentil-Cœur, j’imagine) à la Maison de la poésie de Bordeaux, dans le cadre de L’Escale du Livre
*
Des dates à Liège en solo et à Paris avec Wendy s’ajouteront bientôt à cet agenda.
« La Ville d’Avignon lance le premier Prix littéraire des Avignonnais. À partir du 1er octobre et jusqu’au 12 novembre, les avignonnais et tous les amoureux de la littérature sont invités à élire, parmi les cinq ouvrages sélectionnés, leur roman préféré issu de la rentrée littéraire d’automne. Lectures, tables rondes, midi-sandwichs et de nombreuses animations permettront de mieux faire connaître ces cinq ouvrages et de voter pour celui qui emportera le premier Prix. Les cinq romans sélectionnés sont disponibles en prêt dans les bibliothèques de la Ville et à la vente dans les librairies partenaires. »
Encore une occasion de remercier Sophie Joubert – l’une des rares journalistes, par ailleurs, qui ait chroniqué mon Terrils tout partout, ce dont je lui suis également très reconnaissante.
Depuis une semaine, j’ai repris l’écriture de Nue, après avoir laissé reposer le début de mon manuscrit pendant une dizaine de mois. J’avais une cinquantaine de pages, dont j’ai supprimé une petite moitié avant de poursuivre. Cette fois, je pense avoir trouvé l’axe qui me convient pour avancer. Voici quelques pages de mes carnets, citations et commentaires qui esquissent à mes yeux un ruban de Möbius écologique. J’illustre ce billet par deux photos (très mauvaises puisque prises très tôt avec un téléphone portable au cours de mes courses à pied) illustrant la désorientation d’homo sapiens 2.0 face à ce que l’on appelle pompeusement la nature en ville et qui, à leur manière modeste, soulèvent aussi la question, Par où commencer ?
1. Extrait d’un article de Gaspard d’Allens sur le site Reporterre, 21 juillet 2022, Les vieilles forêts, un trésor en danger
« Des forêts menacées par l’industrie forestière
(…) aujourd’hui, les coopératives forestières sont aux aguets. Une récente loi leur a donné accès au cadastre et elles démarchent de plus en plus les propriétaires. À l’échelle nationale, les plans prévoient d’augmenter les prélèvements en bois de 70 % d’ici 2050. Tout conduit au productivisme… et à la coupe rase. Sophie Maillé s’en désole : « Pourquoi couper maintenant ces vieilles forêts alors qu’elles ont été préservées par les anciens et oubliées jusque là ? On perd un patrimoine inestimable, on brise des cycles naturels qui mettront des siècles à réapparaître. C’est un terrible gâchis ». Parmi les forêts qu’elle a inventoriées, une bonne partie sont en danger. En Occitanie, 80 % des vieilles forêts de plaine et 14 % de celles de montagne sont, à terme, menacées.
« Le vivant n’a pas besoin de nous. C’est nous qui avons besoin de lui »
« On fait la course. On se démène mais on ne gagne pas toujours, dit la jeune femme. Nous, on propose aux propriétaires de protéger leur forêt, mais en face les entreprises font miroiter un chèque. » La bataille est inégale d’autant plus qu’il faut parfois déconstruire certains préjugés. « On affronte des blocages socioculturels très ancrés. On croit encore trop souvent que l’homme serait indispensable à la nature. » L’idée qu’un fragment du monde soit laissé à lui-même terrifie. « On nous parle de forêt propre, on postule que les écosystèmes non aménagés seraient inaccomplis ou défaillants. Il faut déconstruire cette forme d’“écopaternalisme”. Le vivant n’a pas besoin de nous. C’est nous qui avons besoin de lui. »
2. Savourons la manière dont l’article ci-dessous dissone avec celui que nous venons de lire. Où l’on apprend que l’ONF est, lui aussi, un vendu au lobby des chasseurs, un organisme hypocrite et hautement spéciste / réactionnaire qui estime logique de faire payer à des innocents les conséquences des activités humaines et dit en substance, Vous voyez bien que nous sommes obligés de tuer les animaux sauvages : ils s’alimentent. Ils mangent les jeunes arbres que nous plantons pour compenser les méfaits de l’exploitation sylvicole, de l’agriculture intensive et autres causes d’artificialisation – toutes humaines. Bref, voici l’extrait promis :
« Cerfs, chevreuils, sangliers… Trop d’ongulés nuit aux forêts
L’Office national des forêts (ONF) explique pourquoi la chasse, une activité parfois incomprise du grand public, est nécessaire au renouvellement de la forêt.
La chasse, on peut l’aimer ou la détester. Mais une chose est sûre : en l’absence de grands prédateurs*, cette activité, gérée par l’ONF dans les forêts domaniales françaises, est indispensable à l’équilibre et à la bonne santé des écosystèmes forestiers. (…) Le danger pour les forêts est réel. Présents en trop grand nombre, ces animaux consomment en quantité importante les jeunes arbres, compromettent ainsi la croissance et le renouvellement des peuplements forestiers et appauvrissent la diversité des essences, notamment celles adaptées au changement climatique. »
(C’est l’ONF qui souligne.)
* Grands prédateurs qui, faut-il le préciser ? ont été décimés par la chasse. Ainsi, parce que nous prenons conscience un peu tard que leur habitat, dont nous avons détruit l’équilibre, est vital à notre petit nombril d’homo sapiens, les animaux doivent être traqués systématiquement – parfois, ce n’est pas bien compris du grand public un peu simplet que nous sommes.
Mon passage préféré :
« Les 4 principaux dégâts forestiers causés par les grands ongulés
Le vermillis (affouillement du sol) du sanglier. Avec son groin, appelé boutoir, le sanglier fouille le sol à la recherche de vers et de fruits forestiers (glands, faines…). Ce faisant, il déterre les jeunes semis forestiers (chêne, hêtre, sapin…), ce qui peut nuire fortement à la régénération de la forêt.
L’abroutissement du cerf et du chevreuil. C’est-à-dire que l’animal consomme les bourgeons, les feuilles, les aiguilles ou les jeunes pousses des arbres à portée de dents.
L’écorçage des arbres. Les cerfs peuvent se nourrir de lambeaux d’écorce du tronc, notamment quand ils sont en sureffectifs.
Le frottis du cerf et du chevreuil. Les mâles frottent leurs bois en croissance aux jeunes arbres et arrachent l’écorce, cassant parfois la tige. »
Autrement dit, les animaux sauvages sont coupables de ne pas avoir des mœurs humaines ; coupables de s’alimenter ou encore de se frotter contre les arbres, plutôt que de se faire livrer des burgers par des esclaves, de laver leur voiture à l’Éléphant Bleu en pleine sécheresse ou d’illuminer les devantures de leurs magasins la nuit – entre quelques millions de petits gestes qu’ils feraient mieux d’apprendre.
Lire l’article intégral ici, ou pas. On peut se l’épargner sans regret.
3. Extrait du livre de Rémy Marion, L’ours, l’autre de l’homme, Actes Sud, 2018 :
« En 2017, 500 000 ovins sont recensés dans les élevages des Pyrénées, entre 18 000 et 30 000 meurent de chutes, d’attaques de chiens errants, de maladies, 300 morts sont attribuées aux ours, soit 1%, sans compter le dérochement à confirmer. Quand les troupeaux sont gardés, les dégâts sont négligeables.
L’ours et le loup sont des boucs émissaires du malaise des habitants des montagnes qui hésitent entre modifier leur économie et un mal-être pseudo-traditionaliste.
L’ours et au centre de luttes d’influence. Deux blocs qui n’ont rien à voir avec une quelconque couleur politique s’affrontent. D’un côté, des élus locaux et du monde agricole qui militent pour une destruction de l’espèce portée par un lobby de chasseurs et d’éleveurs** réactionnaires. De l’autre, des écologistes et une société civile qui voudraient se persuader que des ours sauvages et libres dans un massif français sont un signe de bonne santé écologique. »
** Je n’ai jamais estimé utile de le préciser mais je n’ai pas plus de tendresse pour les éleveurs, les ouvriers d’abattoirs et les bouchers que pour les chasseurs.
***
Pour finir ce billet sur une note humoristique, voici
a. un élément de définition du prédateur que l’on trouve sur le site du CNRTL (Centre national de ressources textuelles et lexicales), qui est ma principale référence lexicologique (j’y passe en moyenne une heure par jour, comme d’autres sur les réseaux sociaux) même si on n’y trouve pas tout :
« II. −Subst. et adj.,BIOL. ANIMALE ET VÉGÉT.A. −(Animal ou plante carnivore) qui se nourrit d’espèces animales ou végétales brutalement détruites au risque de les mettre en danger. »
J’aimerais beaucoup savoir comment on peut manger quelqu’un – animal ou végétal – sans le mettre en danger.
b. des suggestions du moteur de recherche que j’ai utilisé pour écouter le grognement de l’ours
Comment on appelle un ours ? est évidemment ma préférée.
Cambourakis nous envoie ce soir de nouveaux extraits des coups de cœur pour L’Évaporée relevés chez des libraires.Wendy et moi sommes infiniment reconnaissante à ces dernier.e.s. <3
« Ce livre parle d’amour, d’amour total, absolu, qui vous habite, vous pénètre, vous submerge. Celui qui vous quitte, vous hante, vous révèle. » Librairie-café Les Déferlantes
« Jenny et Ève sont amoureuses, d’un amour évident, lumineux et solide. En tout cas, c’est ce que pensait Jenny, juste avant qu’Ève ne prenne la suite sans dire un mot. Dans ces conditions, comment se reconstruire quand l’autre vous refuse le droit à une explication ? L’autre moitié de l’histoire se déroule devant nous et le lecteur alternant entre les points de vue peut colorer l’image en noir et blanc d’une centaine de nuances. L’Évaporée est une belle et douce romance. » Librairie La Galerne
« À la fois histoire d’une rupture et interrogation sur l’écriture, ce texte nous porte magnifiquement au gré de l’histoire d’Ève et de Jenny… » Librairie La Carline
« La prouesse de cette écriture à 4 mains donne à ce récit un rythme très particulier auquel j’ai adhéré instantanément. » Librairie L’Ombre du vent
« Un grand roman d’amour, au style incandescent, ou réalité et fiction se répondent et se complètent sans cesse pour tenter d’apporter des réponses à l’inexplicable. » Librairie du Channel
« L’histoire de l’errance nécessaire à la suite de toute absence, écrite avec finesse, sensibilité et émotion..» Librairie Payot Neuchâtel
« Une magnifique réflexion sur l’amour mais aussi sur la création et la façon dont les différentes parties d’un couple concilient des choix de vies divergents. » Librairie Un livre et une tasse de thé
« C’est un très beau texte sur la rupture, qui suit à travers passé et présent le parcours de nos deux protagonistes. Un très bon moment de lecture ! » Librairie Une Autre page
« Cette expérience littéraire à quatre mains est très réussie ! On oublie qu’il y a du vrai, qu’il y a de la création, on se prend juste à espérer une happy end !! » Librairie Vivement Dimanche
« Récit magnifique d’amours déçus. » Librairie Point Virgule
« Quelle délicatesse, quelle sensibilité, quel livre. » Librairie La Régulière
« Un incontournable. » Librairie Le Failler
« Dans ce roman éblouissant, les deux autrices explorent les forces de vie qui sous-tendent et travaillent une relation amoureuse sincère, le deuil, la perte et l’insupportable attente ainsi que la force magnifique des mots, de la création littéraire. Le tout avec une justesse et une intelligence folles. À lire absolument ! » Librairie Club
« C’est un roman né d’une rencontre entre deux autrices. C’est le récit d’une rupture vue par les deux protagonistes, car « l’expérience de chaque être en ce monde est une solitude vraiment irrémédiable ». Un livre très beau sur les sentiments et les façons différentes de les vivre. » Librairie Garin
« Une histoire d’amour lesbienne écrite à 4 mains, le récit d’une rupture où l’on peut entendre les deux voix, les deux versions de l’histoire, pour réparer les cœurs brisés… » Librairie Le Monte-en-l’air
« Les autrices nous confient avec beaucoup de pudeur un récit traitant de la rupture amoureuse. Roman à deux voix, sensibles et complémentaires, laissant la parole aux douleurs, à la tristesse puis à l’après comme un renouveau ou un retour. » Librairie Les Villes invisibles
« L’écriture est cathartique, on sent que Wendy et Fanny sont des âmes sœurs littéraires qui se sont trouvées. Coup de cœur de cette rentrée littéraire. » Librairie La Forge
« Magnifique, fort, délicat, un roman original et passionnant qui réinvente le discours amoureux. » Librairie Page et Plume
« Coup de cœur de cette rentrée littéraire. » Librairie Maipiù
« Une expérience littéraire exaltante et poétique. Ou comment transformer la douleur d’une rupture incomprise et soudaine en un livre beau et doux. » Librairie-café Le Murmure
« L’amour et l’écriture sont au coeur de ce roman qui explore avec sensibilité les limites et les événements qui nous bâtissent. » Le Silence de la mer
« S’il s’ouvre sur une rupture, une évasion, le roman de Fanny Chiarello et Wendy Delorme est bel et bien une histoire d’amour. Et les autrices dépeignent l’état amoureux, ce qui le génère et ce qui l’entrave, avec une grâce et une justesse infinies. » L’Atelier