Pour la première fois, Permanent Draft publie un album dans lequel ni Valentina ni moi ne sommes impliquées, un album qui nous a été envoyé par mail. Il est de la percussionniste italo-danoise Irene Bianco – dont je connaissais le travail, notamment au sein du collectif féminin Damkapellet, basé à Copenhague. Nous sommes très heureuses de porter un si bel album, et heureuses que les premiers retours soient si élogieux. Vous pouvez écouter l’album intégralement, voire vous le procurer, ici. Attention, le vinyle est presque épuisé, il ne nous reste déjà plus que quelques exemplaires.
Vous pouvez également regarder cette vidéo de Jasmin Mebrouk pour le premier single, Tuesdays are our Saturdays :
C’est parti : Valentina et moi avons désormais une chronique dans la seule revue française dédiée aux musiques expérimentales, Revue & Corrigée. Tous les trois mois, je parlerai d’un morceau ou d’un album récent que j’aime particulièrement et Valentina dessinera ce qu’il lui évoque. Autant dire que ce sera LA page 100% féminine/trans/non-binaire de la publication. Nous avons dédié notre première page à Mica Levi, dont nous avons toutes deux adoré le dernier single, Slob Air.
Cette fois, c’est la formidable compositrice Natasha Pirard qui m’a invitée à faire un mix d’une heure pour la radio californienne Dublab. On peut entendre le programme ici.
Tracklist: HOUR ONE: FANNY CHIARELLO Renée van Trier – This ain’t Disneyland [Humble, CAF?, 2024] Mélodie Blaison – La Femme-Cygne [Avant Le Rivage, Wabi-Sabi tapes, 2024] Rebecca Lennon – Face to Face (by Salomé Voegelin, scores compilation) [Paint your lips while singing your favourite pop song, Flaming Pines, 2022] Keeley Forsyth – A Shift [The Hollow, 130701, 2024] Paola Lesina – Suspending [Suspending, self released, 2022] Susana Santos Silva & Alexandra Nilsson – Carnival in Svalbard [RADIO TWO, Superpang, 2022] Maria Bertel – Number III [Monophonic, Relative Pitch Records, 2024] Klank.ist Ensemble – C Atmosphere [V.Dialogs – self released, 2021] Sarah Hennies – Hi-Hat [Casts, Astral Spirits, 2020] Jaleh Negari – Gong [Arch Waves, Eget Værelse, 2016] IKI (feat. Marilyn Mazur) – Reincorporation [Masses, self released, 2024] Ladr Ache – Trafic de grues [Autopsie d’un pneu, Econore, 2021] Ava Rasti – Molten [Ginestra, Flaming Pines, 2023] Liz Allbee – Rille Estate [Rille, Relative Pitch Records, 2021] Great Statue – No wine glass is a highhat [Great Lake, Rockton Records, 2023] XEXA – Nha Dêdê [Vibrações de Prata, Principe, 2023] Violence Gratuite – Une Ouf [Baleine à Boss, Hakuna Kulala, 2024] Marina Rosenfeld – “Hey, Girls (It’s Not An Issue For You…)” (Teenage Lontano 3) [Plastic Materials, Room40, 2009] Renée van Trier – Whatdufaque (Pretty Normal Version) [Humble, CAF?, 2024]
HOUR TWO: NATASHA PIRARD Spresso – Day Out [Rockstars, self released, 2024] Lazzaro – Wide and Free [the Inner Land is Wine and Free, Bonambi, 2022] Amma Ateria – lighty [Vague Pure Affection, Bimodal Press, 2019] Ugnė Uma – HEAV’N [HEAV’N, self released, 2024] Amma Ateria – kone [Vague Pure Affection, Bimodal Press, 2019] Eva-Maria Houben & Irene Kurka – Adagio I, II & III [Voice with Piano, Wandelweiser Records, 2019] Megan Alice Clune – Pure fantasy [Furtive Glances, Room40, 2023] Jessica Ekomane – Solid Of Revolution (reworked live version) [Multivocal, Important Records, 2019] Marta Salogni – I’d Have To Think Your Answer Would Be No [Impeachment Trial Tapes, self released, 2020] Natalia Beylis – Mermaids [Mermaids, Touch Sensitive Records, 2023] Annelies Monseré – Dark ages (organ) [I sigh, I resign, Horn of Plenty, 2024]
Dans le dernier numéro du magazine Wire, il est question de notre performance, à Valentina et moi (j’étais là en featuring, je remplaçais le vibraphone) à l’Institute of Contemporary Art de Londres, avant l’été. Pour une surprise… Voici le passage qui nous concerne, moche assemblage de photos prises par Valentina avec son téléphone et envoyées par WhatsApp. Lo-fi forever.
C’est jeudi soir. Valentina et moi allons sans doute jouer en avant-première les morceaux de notre album à venir. Merci à Dali de Saint Paul pour son invitation, à Music to Come et Strange Brew de nous accueillir en si géniale compagnie.
Parmi les librairies où l’on peut trouver Basta Now en ce moment,
After8 Books (Paris, France)
Ancienne Belgique (Brussels, Belgium)
Artwords (London, UK)
Bis Aufs Messer (Berlin, Germany)
Cone Shape Top (Oakland, USA)
Donlon (London, UK)
Dying Lake (Tel Aviv, Israel)
Hyper Hypo (Athens, Greece)
Laietana de Llibreteria (Barcelona, Spain)
Magalleria (Bath, UK)
Materia Prima (Porto, Portugal)
Metropolis Bookshop (Melbourne, Australia)
Paard Van Troje (Belgium, Brussels)
Pages of Hackney (London, UK)
Pen Fight Distro (Salford, UK)
Photographers Gallery (London, UK)
Pony Books (Gothenburg, Sweden)
ProQM (Berlin, Germany)
Rare Mags (Stockport, UK)
Rile (Brussels, Belgium)
Shelflife Books and Zines (Cardiff, UK)
South London Gallery (London, UK)
Spruce (Manila, Philippines)
Taco! (London, UK)
Tender (London, UK)
UNITOM (Manchester, UK)
Cette liste n’est pas exhaustive (je constate qu’il y manque quelques lieux où je suis sûre qu’on le trouve) mais c’est celle qu’Antenne (l’un de nos deux distributeurs) vient de me fournir.
mon interview par Delphine Dora au sujet de Basta Now.
C’est le premier soutien que nous ayons reçu en France et j’en remercie infiniment Delphine (formidable musicienne dont je parle d’ailleurs dans le livre).
Hier soir, j’étais sur la BBC, Radio 3, avec un mix de 30′ composé, à la demande de Kit Callin, producteurice de l’émission Late Junction, à partir du chapitre Mouths de Basta Now. On peut m’entendre et (plus intéressant) entendre mon mix ici – à partir de 39’50. Merci infiniment à Kit pour cette invitation.
Tracklist de mon mix:
Sissel Vera Pettersen & Randi Pontoppidan, Inner Lift Ute Wasserman, Strange Song 1 (excerpt), 0’35 Tanya Tagaq, Sulfur, 1’21 Maja Solveig Kjelstrup Ratkje, Joy, 4’16 Ka Baird & Muyassar Kurdi, Voice Games, 6’10 Sofia Jernberg with Lene Grenager, The Melody, 8’53 Propan (Ina Sagstuen & Natali Abrahamsen Garner), Berlin Clubbing, 10’50 Nour Mobarak, Monte Albán Scream, 12’42 Ute Wasserman, Strange Song 1 (excerpt), 13’21 Ani Zakareishvili, Mtirala, 14’15 Ecka Mordecai, La Charnière II, 17′ Delphine Dora, Songe, 17’59 Gail Priest, Clone Drone, 19’35 Adela Mede, Na Jar Sa Všetko Roztopí, 22’42 Ute Wassermann, Strange Song 1 (excerpt), 24’11 Jennifer Walshe, G.LO.R.I, 26’46
PS : Contrairement à ce que peut laisser entendre le petit texte de présentation du livre sur le site de la BBC, j’ai bien écrit ce livre seule et non en collaboration avec Valentina, qui n’écrit pas davantage que je ne joue de la batterie.
Ce soir s’achève ma tournée italienne avec Valentina et en partie avec Dali de Saint Paul. Ce périple nous a menées de Bari à Tarente puis à Matera, et ensuite de Milan à Turin. Dans le Sud, Valentina, Dali et moi avons fait des repérages pour un moyen métrage expérimental que nous allons tourner en octobre et dont j’écris le scénario ; nous avons rencontré un certain nombre de nos partenaires et collaborateur-ice-s. J’en dirai plus en temps voulu.
Ici, Dali sur un toit de Taranto.
Et moi aussi, j’en ai pris, des photos – j’en posterai quelques-unes ici bientôt.
Ici, Dali et Valentina sur un toit de Matera.
Dali et moi face aux collines que j’ai parcourues de haut en bas en haut en bas sous un soleil de plomb, escaladant la roche d’une caverne à l’autre.
Valentina et moi présentant Basta Now à Milan, à HEX Records & Books, répondant aux questions d’Alessia Riva,
puis à Turin, au festival Jazz is Dead, avec également Marta Salogni (à gauche). Ici, une interprète, Vittoria Ghirardi, traduisait mon anglais de compétition en italien ; nous étions interviewées par Chiara Colli de la RAI.
Cette dernière étape à Turin a aussi marqué la fin de ma tournée des dentistes italiens (j’aurai testé ceux de Taranto, Bari et Milan, et découvert OKI, célèbre kétoprofène italien que je vénère pour m’avoir délivrée pendant quelques heures de douleurs insoutenables). Valentina et moi aurons cumulé à nous deux, au cours de ce voyage, assez de problèmes de santé pour rivaliser avec Je n’suis pas bien portant de Gaston Ouvrard. Pour clôturer ce petit circuit pas très touristique, nous aurons eu droit à une scène d’apocalypse, avec un déluge de grêles qui aura noyé le site du festival. Des congères ont ainsi accueilli les festivaliers téméraires.