Merci à Candice et Lila pour leur invitation et pour nos échanges à Radio Campus Grenoble. Il en est ressorti le deuxième épisode d’une émission à laquelle je souhaite de beaux jours. On peut l’écouter ici. Le terme que mes hôtesses ont employé pour me qualifier, celui de diggeuse, est sans aucun doute celui qui décrit le mieux mon activité principale des trente dernières années : je l’adopte.
J’ai commencé plusieurs séries de photos, dont une consacrée aux oiseaux d’eau (comme chaque année). Aujourd’hui, j’ai envie de partager quelques images de foulques prises ces derniers jours, respectivement, de haut en bas, sur le canal de la Deûle (juste avant la sortie d’Haubourdin, quand Lille approche et que mon ventre se noue, cette foulque m’a offert hier un petit numéro de surf dont je la remercie encore), sur le canal de la Souchez (avec un bébé beau à tomber), sur le canal d’Aire, sur le canal de Seclin et de nouveau sur le canal de la Souchez – vous aurez deviné que l’un de mes sous-thèmes du printemps est le nid flottant de foulque. Ces oiseaux sont assez fascinants, ce sont des bâtisseurs solitaires (contrairement aux grèbes, qui, comme je l’ai observé, construisent leur nid en couple), des querelleurs et presque d’aussi bons surfeurs que les gallinules. Ils sont infatigables.
Merci à World of Echo pour cette chronique, dont une expression rejoint (il n’y a pas de hasard) mon dernier texte pour Revue & Corrigée : « Let’s call it maximalism in miniature ». C’est exactement ça…
Ce blog est rarement à jour, aussi chaque fois que j’y apporte une modification significative, je le signale dans un billet. Aujourd’hui, c’est ma bio-bibliographie que j’ai mise à jour – quoique les photos ne soient pas de l’année parce que j’en ai peu de récentes (où je ne me fais pas horreur). Mon coeur aussi est en maintenance, comme bien d’autres parties de mon corps, mâchoires, thyroïde, poignet, oreilles, et la médecine n’est plus ce qu’elle était, comme on le sait tou-tes. Bref, vous pouvez écouter sur Soundcloud mon nouveau mix. Les chagrins d’amour ont aussi leur bande originale. Ce mix guidera vos sensibilités meurtries vers la lumière. Votre cœur brisé est un cœur libre.
Tracklist :
Elizabeth Davis (fka Wilted Woman), Couldn’t Help It Elina Bolshenkо́va, Moonage Daydream / сон в лунном свете Daniella Ljungsberg, The Carrier (I touch its cold) Chra (Christina Nemec), FIBER (reinforced) Marta Carin, V Thorn Wych, The blue rose of forgetfulness Clara Brea, Dawn at Riet Vell Joan La Barbara, Erin Maryam Kiani, Resilience Minicomponente (Paula Lila), Einstein
Demain (mercredi 9 avril), à 19h, Katia Bouchoueva et moi lirons La plus petite subdivision à l’Affranchie librairie, 6 place Sébastopol à Lille. L’affiche d’Alien-Poeme reflète parfaitement mon état d’esprit du moment. Katia et moi lirons des poèmes où il est question de nos amoureuses, qui ne sont plus nos amoureuses ; nous lirons des poèmes qui essaient de trouver des arrangements avec la mort et la perte ; et d’autres.
Merci à Jennifer Lucy Allan pour ce premier article sur mon premier disque. Celui-ci ne sort officiellement que le 13 avril, jour de l’anniversaire de Valentina, mais on peut déjà écouter la version numérique sur Bandcamp ou, désormais, sur le site de The Quietus.