Wire, l’interview

En ligne aujourd’hui ici, sur le site Internet du magazine Wire, cette interview de Valentina et moi, à propos de Basta Now mais aussi, plus largement, de Permanent Draft. Encore mille mercis à Irene Revell.

Wire

Ce que j’ai pu parler du magazine Wire sur ce blog, ces dix dernières années… Mon magazine préféré, la référence mondiale de la musique expérimentale. Si on m’avait dit qu’un jour, un article serait consacré à l’un de mes livres, et un article aussi formidable, et à la page 71 (qui est un chouette nombre premier), je n’aurais pas osé y croire. Et ce n’est pas tout : en ligne, on peut trouver une interview croisée de Valentina et moi (à suivre ici bientôt). Merci infiniment à Irene Revell, autrice de l’article (et de l’interview) et à Emily Bick, la rédactrice en chef.

Cependant, Basta Now poursuit son chemin ; on le trouve dans des librairies de Californie (San Francisco, Oakland, Los Angeles), de Portland, du Minnesota, d’Arizona, de Berlin, etc. ; on le trouve en Italie, en Suisse, au Japon, en Angleterre ; etc. La France, c’est quand tu veux. La Belgique aussi (on aime beaucoup la Belgique).

Soundohm

Valentina et moi sommes à l’honneur sur le site et dans la newsletter de ce disquaire par correspondance spécialisé dans les musiques électroniques, expérimentales et d’avant-garde, qui a son siège à Milan – où nous présenterons finalement Basta Now le 23 mai.

Aujourd’hui, des commandes nous sont venues de disquaires et de librairies d’Oakland et de Finlande, joie ! Bruxelles, c’est quand tu veux…

The Quietus

Quelle surprise ce matin quand, parcourant comme chaque jour une dizaine de sites Internet dont j’apprécie la ligne éditoriale, en quête de nouvelles parutions discographiques de musiciennes expérimentales, j’ai découvert ce paragraphe en intro de la chronique mensuelle de Jennifer Lucy Allan :

Cependant, les commandes continuent de tomber, pour notre grand bonheur. Ainsi, Basta Now est désormais disponible au Japon (merci Tobira Records) et le sera bientôt en Californie (merci Dog Eared Books Valencia).

Pop Culture

Merci à Pop Culture de soutenir Permanent Draft. On peut trouver chez ce disquaire parisien / librairie de BD les trois nouvelles parutions de Permanent Draft, A Queer Anthology of Drums et Lucha Libre de Valentina et mon Basta Now. Cette photo vient d’ailleurs de leur compte Instagram. Bientôt, nous allons sortir un album qui nous a été envoyé par mail et qui nous a tapé dans l’oreille, d’une percussionniste italienne basée à Copenhague. Permanent Draft, c’est plutôt bien parti et nous en sommes très heureuses et reconnaissantes.

n°30

C’est bien la première fois de ma vie que je fais partie d’un top 50 – celui de Bookmat, les 7 derniers jours, 3 places derrière le nouveau Kim Gordon.

On peut désormais trouver le livre chez deux disquaires parisiens, Le Souffle Continu et Pop Culture ; à Londres, au Café Oto et à la librairie Donlon. On peut aussi le commander sur le site de Rough Trade. Nous le présenterons au festival Jazz is Dead à Turin le 24 mai, puis à Milan. En attendant, nous en apporterons quelques exemplaires à Nantes pour le festival Variations, du 5 au 7 avril.

La zone de quiétude

Pendant ce temps, j’écris des petits romans pour ados en deux semaines. Merci aux éditions Page à Page de m’avoir embarquée dans cette aventure sur les chapeaux de roues – plutôt vélo que quad…

Lancement samedi matin au salon PolarLens en présence de l’illustratrice Sandrine Sekulak.

Basta Now, c’est parti

Vendredi dernier, le lancement de Basta Now au Café Oto a été pour nous un enchantement. La plus grande partie de nos ami-e-s londonien-ne-s étaient de la fête, ainsi que mes deux meilleures amies venues de Lille pour l’occasion. Après ma discussion avec Jennifer Lucy Allan (que je remercie encore pour son enthousiasme et la finesse de l’échange), Jennifer Walshe a subjugué la foule, puis à son tour Ondata Rossa.

Ici, Dali applaudissant le discours de fin de résidence de Valentina.

J’aime beaucoup la photo ci-dessous, prise par mon Antique, d’autant qu’on voit sur les côtés quelques-un-e-s de nos ami-e-s, plus ou moins flou-e-s – Davide, Susumu et, à droite, Clémentine et William.

Hier, après avoir donné une interview à mon magazine préféré (à suivre), j’ai reçu ces photos des gérantes de la librairie Donlon (LA librairie dans laquelle nous allons au moins une fois à chacun des mes passages à Londres) : voici Basta Now en vitrine et en bonne compagnie. J’ai un peu l’impression de vivre un rêve adolescent et je suis infiniment reconnaissante pour cet accueil inespéré du livre, notamment (enfin) pour les retours de lecture très rassurants.

Little Trouble Girls

Samedi, j’étais sur Soho Radio (Londres) pour parler de quatre femmes musiciennes qui m’inspirent dans la géniale émission Little Trouble Girls de Marie aka Iko Chérie, qui sélectionne chaque mois des musiques de tous styles faites par des femmes. La session de samedi est désormais disponible à la réécoute ici. Merci Marie !

paradis perdu n°4

Ce matin, pour la première fois en six mois, je suis allée courir sur l’un de mes terrils préférés. La chasse étant fermée depuis trois jours (officiellement puisque dans ce pays, diverses dérogations permettent aux psychopathes d’assouvir leurs pulsions en toute saison), je me réjouissais de retrouver ce site qui a été le décor de moments parmi les plus beaux de ma vie. Nous appelions alors « la Quatrième Dimension » ce terril mystérieux et labyrinthique où l’on perdait la notion des points cardinaux mais aussi du bas et du haut. En voici quelques images datant de 2020 :

Les lieux que l’on voit sur ces photos sont désormais inaccessibles. Condamnés par barbelés, barrières, panneaux. Sa sauvagerie autrefois inquiétante et fascinante a laissé place à une signalétique quasi carcérale + infographie criarde, comme c’est arrivé à plusieurs autres terrils avant lui. Les trois quarts des chemins qui avaient gardé la trace de mon bonheur me sont désormais interdits. Je me demande ce que ressentent celles et ceux qui pratiquaient ces lieux depuis plus longtemps que moi, certain-e-s depuis toujours : quelle perte ces aménagements représentent pour eux. Le problème de ce monde, c’est qu’il est dessiné, balisé, cloisonné par des bureaucrates qui n’en sont pas les usager-e-s.

Ci-dessous, on aperçoit encore des sentiers que nous aimions emprunter, notamment pour aller cueillir des mûres.

On trouve aussi désormais sur ce terril d’immenses zones de quiétude pour la faune et la flore, ce qui serait formidable si la chasse était interdite et si on n’abattait pas des arbres par dizaines pour installer des belvédères et autres infrastructures conçues pour les touristes alors qu’il n’y a PAS de touristes ici, Unesco ou pas, Starbucks ou pas, il n’y en aura jamais. Laissons les arbres tranquilles, et tous les êtres dont ils sont l’habitat.