à la Factorie (3)

Fidèle à mes pulsions d’amour universel et de création collective, j’ai proposé dès le premier jour à mes camarades que nous écrivions ensemble. Hier soir, nous avons commencé, assis autour de la plus grande table dans notre bar QG pourpre et doré. Ce matin, j’ai tapé neuf pages de poésie collective et je rêve qu’il nous reste dix jours pour que nous ayons le temps de constituer un recueil. Autant rêver de caresser un écureuil. (Celui-ci vient de passer sous ma fenêtre.)