Hier, après deux représentations diversement divertissantes (chute du décor pendant la première, flottement général dans la seconde), nous avons fêté le succès de notre dernière création en date – et cet après-midi, nous allons manifester pour obtenir le droit de poursuivre nos saines activités l’année prochaine (c’est mon jour de rébellion ; ce matin, j’ai protesté auprès de Valentina contre la conjugaison de volere : « Come on, je lui ai dit, voglio, vuoi, ok, but vuole? Wtf? » et je ne parle même pas de venire, qui a l’air d’une blague – mais ensuite quand elle a compté en français jusqu’à dix et m’a demandé ce qui venait après, j’ai bien dû admettre que onze, c’est super chelou en fait). Trêve de linguistique, il manque trois personnes sur la photo ci-dessous, hélas :
Dans l’euphorie, Astrid, Nathalie et moi avons décidé de reprendre notre spectacle La vie sans Brad, que nous avons monté il y a dix ans (déjà, JMJ), théâtre, piano et chant. Nous avons envoyé cette photo à la quatrième d’entre nous, Mathilde, qui a immédiatement répondu qu’elle était partante. Encore une belle aventure en perspective.
Je viens de retrouver les photos de ce spectacle et quelle émotion : on voit aussi, dans le public, ma mamie Denise et quelques amies que je n’ai pas vues depuis des années.