Carabosse

Je copie-colle pour vous ce communiqué de la revue Carabosse :

Bonjour,

La revue Carabosse a la grande joie de vous annoncer la parution, le 10 octobre, du numéro 3 de son numéro 3 Nos langues animales.

Au sommaire, des textes de création de Camille Joviado, Nathalie Léger-Cresson, Maud Thiria, Louise Van Brabant, Iris Kooyman, Marie-Elaine Savard, des textes de réflexion d’Elisa Darnal, Fanny Chiarello, Marie-Philippe Joncheray, de la poésie venue de l’étranger avec la poétesse roumaine Marta Petreu traduite par Florica Courriol, des notes de lecture, Karine Baudot a lu Soudain Nijinski de Perrine Le Querrec, Elisa Darnal a lu Permettez-moi de palpiter de Pauline Picot et Croquée de Nathalie Quintin-Riou, une interview de Claude Ber.

Pour bien préparer la sortie, la revue propose des pré-ventes.

C’est le moment, si vous voulez réserver un ou plusieurs numéros et apporter un solide soutien à la revue, de passer commande.

Vous pourrez venir récupérer votre exemplaire samedi 11 ou dimanche 12 octobre à la Halle des blancs manteaux, Paris 4, au Salon de la revue, et rencontrer l’équipe Carabosse.

Le numéro est à 12 euros. Il faut ajouter 3 euros de frais d’expédition par la poste, si vous ne pouvez pas venir chercher votre exemplaire au Salon de la revue.

Vous devriez trouver très vite ce numéro 3 ici.

Livres d’en haut

Samedi, de 14 à 15h30, je participerai à une table ronde sur le féminisme au festival des Livres d’en haut, à la gare Saint-Sauveur de Lille ; ça se passera dans le cinéma et je serai en compagnie de Marie-Anne Casselot, Cécile Gagnon et Taous Merakchi. Je parlerai de Colline.

Noeux-les-Mines

C’est toujours un bonheur d’arpenter un territoire en bonne compagnie. Ici avec, de gauche à droite, Mylana, Océanne, Yannis, Zak, Alice, Yaël, Mylan, Justine, Nathalie et Shannon, face à la piste de ski sur terril.

Au skate-park, dans ce que les enfants appellent le bowl, dont le bleu reflétait les nuages.

Un alignement de têtes dans la rue de Grenay.

Au sommet du petit terril mignon derrière la piscine.

Yannis, j’espère vraiment que ta mère veut voir ta tête sur Internet. Tu m’as promis qu’elle ne me poursuivrait pas en justice, tu te rappelles ?

CQFD

Dans CQFD, Mensuel de critique et d’expérimentation sociales, ce bel article sur Colline. Merci Thelma Susbielle

Do Mi Si La Do Ré

Mon expo Do Mi Si La Do Ré sera visible pendant plusieurs mois à la Cité des Électriciens (Bruay-la-Buissière). Pour la constituer, j’ai parcouru à peu près 4759 km à vélo dans 119 villes et villages et pris 2473 photos pour n’en conserver que 631. Ce n’est pas une exposition de photographe puisque je ne suis pas photographe ; il s’agit plutôt d’un inventaire d’initiatives personnelles par lesquelles mes concitoyen-nes, dans le bassin minier des Hauts-de-France, s’approprient leur habitat dit standardisé, sous quelques angles qui m’intéressent particulièrement (l’influence de l’Ouest des États-Unis sur les imaginaires, une certaine idée du faste, l’art outsider, les mascottes, l’adresse aux passant-es, la mémoire des mines, etc. et ce que j’appelle Kitsch & Lutte des classes). Le vernissage, c’est ce samedi à 11h, en ouverture d’un week-end festif. Voici un petit échantillon des planches, qui sont elles-mêmes des échantillons thématiques.

Mon petit essai sur le sujet est disponible en téléchargement ici

Rhétorique nuisible

Toute rhétorique est une arnaque, mais celle qui entoure la « biodiversité » (terme auquel je suis hautement allergique) est la plus hypocrite de toutes, vomie par des bureaucrates qui n’ont avec le vivant aucun lien autre que de consommation – par la nourriture mais aussi par le loisir. Ci-dessous, un exemple frappant ; je n’avais pas de marqueur sur moi mais je retournerai à Roost-Warendin pour ajouter une note de bas de page à cette affichette didactique.

Comment le gouvernement fançais définit-il très officiellement la biodiversité ? « La biodiversité, c’est le tissu vivant de notre planète. Cela recouvre l’ensemble des milieux naturels et des formes de vie (plantes, animaux, champignons, bactéries…) » Suite du baratin ici. Dans le même temps, en France on légifère constamment sur le statut de telle ou telle espèce : nuisible ou protégée ? Ici, en quelques mètres, on vous apprend que la biodiversité n’exclut pas le concept de nuisible (wtf?) et que pour sa sécurité, mieux vaut restreindre la liberté de mouvement de votre chien, votre propriété privée, votre captif-ve bien-aimé-e. L’amour d’un-e humain-e est décidément une chose étonnante, et son amour de la nature est particulièrement terrifiant.

Do Mi Si La Do Ré

C’est désormais officiel : Agnès et moi serons bientôt à la Cité des électriciens (Bruay-la-Buissière). Le vernissage de mon expo Do Mi Si La Do Ré aura lieu le samedi 7 juin à 11h, en ouverture d’un week-end festif.

L’été dernier, j’ai roulé près de 5 000 kilomètres à vélo pour glaner les photos et les notes qui allaient aboutir à cette étude sur l’habitat dans le bassin minier des Hauts-de-France. J’y développe une théorie (déjà évoquée dans La Geste permanente de Gentil-Coeur aux éditions de L’Attente) selon laquelle l’imaginaire du bassin minier louche beaucoup vers l’Ouest des États-Unis. Un texte illustré sera bientôt disponible en téléchargement ici même.

Merci à Olivier pour la commande et pour sa confiance, ainsi qu’à Yaël, Christine, Florent et Mathis pour le travail d’équipe à la Cité.

Mai

En mai, je célèbre la première édition de deux festivals :

Place aux livres, à Paris – j’y serai le 17, de 11 à 13h

et la Fête du livre politique, à Lille – je participerai à une table ronde le 25 à 14h