Remue

Merci à Jacques Josse pour sa note sur Pas de côté, parue aujourd’hui sur le site Remue.net. Un aperçu :

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Nevers Tandem

Je cherchais ce matin des photos de Mes petites amoureuses sur la page de Nevers Tandem ; je n’en ai pas trouvé mais je suis tombée sur cette image qui résume assez bien mes soirées nivernaises. Je suis ici en compagnie du fabuleux Alexis Réjasse, mon nouvel ami, et de la formidable Marie Nimier, que j’espère bien revoir aussi. Après avoir partagé tant de discussions et de rires, notre complicité a été scellée par la danse, hier soir au bar de la MCNA. Quand des écrivains dansent avec une certaine frénésie, je suis heureuse : comme je ne cesse de le clamer, nous sommes aussi des corps.

Pas de côté

Dans quelques jours paraîtra mon nouveau recueil de poésie. Je serai sur le stand des Carnets du Dessert de Lune à la Foire du livre de Bruxelles le samedi 24 février de 15 à 16h pour fêter ses premiers pas – de côté.

Mes petites amoureuses aux Escales Hivernales

Hier soir, Clémentine Collette et moi avons joué, en clôture du festival Escales Hivernales, notre lecture musicale, Mes petites amoureuses, dans le bistrot toujours très animé de la gare Saint-Sauveur. Personne ne nous a jeté de canettes. Merci infiniment à l’équipe d’Escales des Lettres pour son accueil et son enthousiasme. Merci aux nombreux proches venus nous soutenir, et au public pour son écoute. Merci enfin à Myn, Pauline et Claire pour les photos.

Un peu d’ethnologie

Un New-yorkais sur deux a un chien ; les plus riches en ont plusieurs, des machins apprêtés comme des pâtisseries. Je n’ai jamais, dans aucun quartier, vu une crotte sur un trottoir ni même dans un caniveau.

Quand je croise un chat, ce qui n’est pas si fréquent, je m’accroupis pour le caresser et je lui demande comment il va, en français. Personne ne s’en soucie parce que, à New York, des gens chantent dans la rue ou dans le métro, ou alors ils écoutent de la musique qui sort apparemment de leur sac à dos, à très fort volume, ils sont généralement seuls, le visage extrêmement sérieux. Personne ne semble trouver ça inconvenant.

Les New-yorkais attendent, bras croisés, que la caissière ait rangé leurs courses dans des sacs plastiques qu’elles doublent ensuite systématiquement, même si le sac ne comporte que des rouleaux de papier toilette. Quand je dis, Laissez, je vais le faire, et que je remplis mon sac à dos et dis merci, bonne journée, je sens que ça fait plouc, voire New Age.

Heaven heaven heaven ? Hell hell hell*

Ambiance bouillante, ce soir, en répétition au Lincoln Center. Le ton est monté. Puis en rentrant chez moi, j’ai vu une scène de crime comme dans les films, Chauncey St était bouclée par des bandes jaunes et des dizaines de voitures de police arrivaient de toutes parts, et les pompiers, et les ambulances.** J’ai failli prendre une photo à cause d’Arcade Fire, the police disco lights, mais ça n’aurait pas été décent, des gens couraient partout et j’avais soif.

* Extrait de Three heavens and hells, pièce de Meredith Monk qui est devenue mon ear worm à force de répétitions. Eh oui, c’est l’une des rares pièces de Meredith avec des mots – le reste des paroles, dans cette pièce, c’est plutôt k kih k kih kih kih… et boy ya ba boy ya ba.
** Je comprends mieux pourquoi je vois dans la plupart des commerces une affichette sur laquelle une petite fille aux grands yeux dit « Don’t shoot, I want to grow up ».

Les filles de la poésie

J’aime autant vous prévenir un mois à l’avance, que vous ayez le temps de réserver vos places – je ne voudrais pas vous voir constituer des pyramides humaines, ça me déconcentrerait. Je vous relancerai trois jours avant la première de ces lectures publiques, je n’ai guère confiance en votre mémoire.


© Visuel Médiathèque départementale du Nord, 2017