légendes

Ce week-end, Valentina jouait avec Marta Salogni en première partie de la reine du Buchla (synthétiseur analogique modulaire), Suzanne Ciani, dont j’ai déjà beaucoup parlé sur ce blog (notamment ici et dans mon journal de confinement) parce que son album avec Kaitlyn Aurelia Smith, Sunergy, est l’un de mes 73 albums préférés au monde, celui dont j’aime dire qu’il continent la Californie comme quelque chose de très mystérieux et de la taille d’une orange (à en croire les livres) contenait l’univers entier la seconde avant le big bang. Marta jouait avec quatre splendides magnétophones à bande et Valentina était à la batterie et au vibraphone ; j’ai pleuré d’émotion. Voici quelques très belles photos prises par Jose Ramón Caamaño pour Baba Yaga’s Hut.

Après les concerts, nous avons passé une bonne soirée dans les loges, en compagnie de nos ami.e.s Susumu et Yoshino, à discuter avec Suzanne, qui est aussi simple, adorable et intéressante que virtuose et talentueuse. Il y a des gens comme ça, qui ne déçoivent pas.