
pas de foule, ce qui est très chouette

des logements avec vue sur intimité,

un habitat traditionnel,

du plastique,

un ciel événementiel

et quelques drama queens

pas de foule, ce qui est très chouette
des logements avec vue sur intimité,
un habitat traditionnel,
du plastique,
un ciel événementiel
et quelques drama queens
Nous sommes arrivées à Ravenne jeudi soir après un long voyage – treize heures de train + avion en ce qui me concerne. Nous avons déposé nos affaires à l’hôtel et filé au théâtre tout proche pour assister aux excellents concerts de Silvia Tarozzi puis de Lucrecia Dalt avec son super (et très sympathique) percussionniste Alex – tout le monde est sympathique ici, particulièrement les artistes sur les photos ci-dessous, Marta, Erland, Sam, Miriam, Francesco et les autres.
J’ai toujours dit que les tote bags étaient la fin de la civilisation – des contenants fabriqués censément à des fins écologiques mais qui sont devenus des objets de collection, l’aberration suprême étant pour moi les opérations de green washing où l’on distribue aux citoyens des milliers de sacs Développement durable fabriqués en Chine – mais celui-ci, my God, c’est le tote de ma vie…
J’ai pris cette photo dans notre chambre. Nous sommes tou.te.s hébergé.e.s dans un vieil hôtel au calme inégalable, très chic : il a même une salle de gym, des vélos gratuits et une église, entre l’ascenseur et la salle du petit déjeuner. Elle n’est pas très fréquentée.
Le matin, ici comme ailleurs, je me lève tôt pour aller courir avant de réveiller mon amoureuse pour le petit déjeuner.
Ravenne n’est pas seulement la ville de Dante et de la mosaïque,
il y aussi une forêt humide, que j’espère visiter demain avant qu’on ne reparte à l’aéroport, et un canal, Canal Corsini, qui traverse une immense zone industrielle. Les mosaïques et Dante étant déjà très documentés, je propose de vous faire visiter les abords du canal. On quitte le centre de Ravenne par un pont vitré surplombant les voies de la gare.
On ne se pose pas trop de questions, au début. On se dit que ça peut arriver, des street artists assez habiles et organisé.e.s pour peindre des fresques sur des bâtiments aussi surveillés que ceux des ZI.
Ce hangar en dentelle de bois intrigue quand même un peu.
L’atmosphère est quelque peu menaçante.
On regarde la ZI qui somnole en face, très calme y compris pour un samedi, et même si la splendeur de la ville tient en partie à sa décadence, on se dit que la décadence a quelque chose d’un peu plus inquiétant appliquée à une ZI qu’à un palazzo.
On traverse le canal pour aller voir ces infrastructures de plus près ;
depuis ce pont, on peut apercevoir une partie visiblement plus animée de la ZI, avec notamment des volutes de fumée qui vont se fondre dans les nuages.
Puis on comprend :
C’est une ZI désaffectée.
(Pour une raison qui m’échappe, Mickey s’y plaît bien.)
Certaines visions sont fascinantes, post-apocalyptiques,
d’autres presque mélancoliques.
Depuis l’autre rive, je n’avais pas perçu tout cela.
Après avoir sillonné un quartier que j’appelle en mon for intérieur le Villeneuve-d’Ascq de Ravenne, j’ai gagné un grand parc où je me suis fait des potes canards, oies, poules d’eau mais aussi ragondins.
Hier soir, nous avons écouté le formidable concert de Kali Malone. Ce soir, entre 22 et 23h, je vais lire mes poèmes en anglais, en duo avec Valentina. Nous avons une heure cet après-midi pour répéter, essayer des choses, des combinaisons de batterie, de backing tracks qu’elle a préparées et de field recordings que j’ai enregistrés chez moi. J’espère qu’à l’issue de cette performance, mon nom ne sera pas rayé des tote bags.
Ce week-end à Eupen, près de Liège, il y avait le festival Meakusma. Ma chérie a fait danser une foule très dense, dont Delphine Dora et moi au premier rang. Nous avons retrouvé des ami.e.s et assisté à de très chouettes concerts, notamment ceux de Delphine et du duo Lilly Joel, sur l’orgue de l’église. Audrey Chen et James K (qui est une femme) étaient chouettes aussi. Et puis il y avait la forêt, le barrage et le lac ; je suis très fière de mon élève Valentina (puisque, je le rappelle, je suis son coach sportif) qui a marché jusque là sans jamais se plaindre. La première photo ci-dessous est d’elle (bien plus réussie que les miennes). Donc voici le barrage, construit en 1950, très classe.
Ses poubelles colorées doivent plutôt dater des années 70.
De l’autre côté, le lac où j’espérais me baigner n’était pas très engageant, d’ailleurs aucun oiseau d’eau ne semble y vivre – tristesse… Je l’ai quand même trouvé très beau.
Les ascenseurs du barrage ressemblent à ça.
Mais nous, nous avons pris l’escalier, nous sommes passées devant une guérite,
un panneau très élégant,
et nous avons vu l’envers du décor.
Comme sur les terrils, il y a des escaliers dont on se demande quelle est la fonction au juste et, bien sûr, ce sont mes préférés. Ici, mon trésor se repose une minute sur une marche gratuite au pied de l’imposant ouvrage.
Là, nous quittons la forêt pour regagner la civilisation belge,
ses cygnes
et ses Jésus (beaucoup de Jésus) abrités sous des petits toits (certains sont juste des triangles en alu comme sur les boîtes aux lettres mais j’ai choisi de vous en montrer un plus euh, flamand).
Je ne sais pas si c’est le cas dans tous les quartiers de Londres mais dans le nôtre, les animaux sauvages vivent dans la ville, dans les espaces communs des ensembles résidentiels, dans les squares, dans les cours d’eau qui courent au pied des habitations. Voici quelques potes croisés lors de mes courses à pied à Islington et Hackney. D’abord, ce renard, le premier que j’aie réussi à prendre de près sans que le flou l’emporte.
Même chose pour cet écureuil ; il y en a des centaines ici mais il est rare qu’ils acceptent de poser.
Un canard mécontent : trop de lentilles d’eau à son goût.
Une famille de foulques macroules, les deux mamans et les quatre enfants (c’est un couple homoparental) menacée par un requin, scène hélas ordinaire à Hackney.
Cette foulque-ci est sortie quelque peu ébouriffée de sa rencontre avec une panthère de péniche.
Ici, les oiseaux ont des statuts spéciaux : il ne faut pas toucher les cygnes parce qu’ils sont la propriété de la reine (sic), en revanche les poules d’eau n’ont pas besoin de carte de stationnement pour leur voiture.
Je finis par cette photo que j’aime beaucoup – le cadrage et le grain répondent aux critères esthétiques vers lesquels je dérive quelque peu ces temps-ci et le modèle est une splendeur.
Hier, de retour chez moi, j’ai sauté sur mon vélo, roulé à travers champs, au pied de divers terrils, et je suis tombée sur cette maison abandonnée en bordure des champs à Grenay. Alors j’ai décidé de consacrer enfin un National Géo à quelques ruines minières.
Il y a bien sûr les cités minières désertées. Ici, à Sallaumines,
là à Barlin,
(les cités fantômes nécessiteraient un National Géo à elles seules)
mais le territoire est aussi ponctué d’anciennes infrastructures des houillères, certaines bien cachées comme celle-ci, à Bénifontaine
et d’autres plus accessibles comme celle-ci, à Haisnes,
qui est devenue un haut lieu de street art et même d’art contemporain.
À Fouquières, la salle des pendus est bien cachée dans la végétation mais semble être le théâtre d’une vie nocturne assez mouvementée.
Il faut dire qu’elle est tout confort, avec son jardin d’hiver au rez-de-chaussée,
son premier étage de type loft
et sa garde-robe intégrée.
À Loos-en-Gohelle, on ne pose pas ses meubles, il y a un peu de boulot.
À Harnes, nous vous proposons plutôt des bureaux.
On apprécie leurs belles perspectives,
leur luminosité,
le système de chauffage économique.
Je m’arrête là pour aujourd’hui ; 19 photos, c’est déjà bien assez lourd pour un seul billet. Mais assurément il y aura un Des ruines minières (2), peut-être même un (3), et un spécial cités fantômes, je m’y engage.
Vous êtes nombreux.ses à me réclamer le National Géo que je vous ai promis avant mon départ pour la Factorie. Le voici : après VdA, je vous présente VdR, autre ville nouvelle qui en diffère essentiellement par la densité. Selon le comparateur de territoires de l’Insee (qui est un super outil) :
Population | Val-de-Reuil (27701) | Villeneuve-d’Ascq (59009) |
Population en 2018 | 13 114 | 62 727 |
Densité de la population (nombre d’habitants au km²) en 2018 | 512,3 | 2 284,3 |
Superficie en 2018, en km² | 25,6 | 27,5 |
On note une moins grande diversité de paysages urbains à VdR qu’à VdA mais un nombre important de points communs. Pour reprendre les catégories utilisées dans mon étude de VdA, on trouve à VdR :
De la campagne
Soit une ferme que vous avez entrevue ici, des lacs et des étangs, dont l’un est une réserve ornithologique, vue là,
Du style
dont voici un précipité : l’ancien théâtre, devenu la maison des associations – on y trouve encore un cinéma.
Face à la piscine, dont le toit est amovible, la police municipale fait une excroissance sur une résidence.
Comme à Pont de Bois (VdA), beaucoup de cheminements piétonniers se font en hauteur, à angle droit des dessertes automobiles.
Ce qui nous amène à la catégorie Des chemins, des passerelles (pas de tunnels ici)
De l’habitat
un peu moins varié qu’à VdA mais certains bâtiments semblent en être tirés avec une pince à sucre et posés là :
Ci-dessous, une immense résidence désaffectée en plein centre de la ville, dont voici un détail – le style m’évoque un peu le Blosnes à Rennes.
L’écoquartier tout neuf. Un jour, ce que j’ai supposé être le community manager de la municipalité y tournait un reportage tandis que je passais par là et m’a demandé s’il pouvait me filmer de dos « pour que ça fasse un peu de vie ». Le plus marquant, dans les deux villes certes mais surtout à Val-de-Reuil, c’est l’impression de ville fantôme qui ressort des rues désertes. Même autour des petits centres commerciaux, un sentiment de profonde solitude noue le ventre.
Ci-dessous, une image fait écho à une autre, prise à VdA, que j’insère à la suite en miniature, pour mémoire.
Ce parfum d’été nous amène à l’un des quelques California Dreamings que j’ai relevés au cours de mes promenades et nous permet d’aborder l’habitat pavillonnaire. Des lotissements de toutes les époques sont juxtaposés.
Ils côtoient aussi de rares vestiges (bien plus rares qu’à VdA) de l’ère agricole.
De l’art
aux couleurs primaires et aux formes régressives, dans un pur style VdA.
J’attirais l’attention d’Anna sur cet aspect de la ville, l’autre jour, alors que nous passions devant la sculpture ci-dessous ; j’ai employé l’expression art contemporain et elle a demandé si je parlais de ça. « Ce n’est pas très beau », a-t-elle ajouté prudemment, de peur que je ne sois sensible à cette forme d’art municipal, et de me froisser.
Ce qui nous a beaucoup amusé, mes autres camarades et moi, le jour de notre arrivée, c’est ce qui fait défaut à VdA : des ronds-points carrés ou en losange.
Un petit Upper rooms & kitchens s’impose enfin
Malgré ses nombreuses similitudes avec VdA, je ne pense pas que je me serais passionnée pour les villes nouvelles si je les avais découvertes à travers VdR (ni à travers Saint-Quentin-en-Yvelines, visitée cet été). Villeneuve-d’Ascq reste l’une de mes villes fétiches avec tous ses contrastes et ses passages secrets, une ville nouvelle qui n’est pas déprimante et qui recèle bien des surprises. Je poursuivrai ce comparatif de territoires très personnel à l’occasion.
Visiteurs en quête d’une documentation sérieuse, sachez que cette typologie très personnelle ne correspond en rien aux catégories usitées par les institutions qui recensent les terrils. Vous trouverez des données historiquement informées ici ou là, une liste détaillée des terrils ici . Je précise pour les autres que je suis loin d’avoir fini mon exploration du bassin minier ; je complèterai ce document à mesure de mes découvertes (vous pourrez suivre les mises à jour sur la nouvelle page dans le menu ci-contre, intitulée Typologie des terrils puisque, on l’aura compris, c’est bien ce dont il s’agit).
Vous pouvez visualiser le PDF ci-dessous mais si vous le téléchargez, vous verrez beaucoup mieux les photos.
Sommaire :
Merci à ma chère Lulu, sans qui le tableau n’aurait pas si fière allure.
En bonus, le terril de Méricourt, ce matin, la tête dans la brume comme moi après un Noël en famille très festif.
Je suis bizarre, ces temps-ci. Je m’observe du coin de l’œil et je ne comprends pas trop ce qui se passe, là-dedans. C’est toujours pire le week-end, alors que j’ai toujours tant aimé les week-ends. La semaine, ça va, je suis comme une perle dans son huître mais le week-end, je deviens une perle qui, tombée d’un collier dont le fil s’est rompu, a roulé sous un meuble à l’insu de tous, loin de ses semblables (c’est une maison où il n’y a pas de chat, personne pour aller repêcher la perle sous la commode et lui faire traverser la maison en dribblant avec toutes les pattes jusqu’à ce que la dame au collier s’écrie, Ah, la voilà ! et lui fasse rejoindre ses amies sur le nouveau fil). Dimanche dernier, j’ai roulé quatre heures à vélo pour essayer de me semer, slalomé entre les pustules de l’espèce et leurs fusils, zigzagué à la lisière des petites villes et des villages plutôt que de plonger pleinement dans la nature puisque manifestement, quoi qu’il se passe là-dedans, j’ai encore envie de rester en vie. J’ai emprunté cette ligne de désir qui traverse un arrière-monde vraiment effrayant – la première fois que je l’ai abordé, par une aube brumeuse, je n’en menais pas large (on voit, sur la première image du billet 461, posté le 4 août, sur quoi débouche une branche du chemin ; il devait être quelque chose comme 6 du matin, ce jour-là).
Je ne sais pas pourquoi cette splendeur déchue me fait tant frémir – car c’est toujours le cas.
La maison m’évoque les manoirs hantés dans les romans que j’ai lus il y a deux ans pour y relever les motifs récurrents propres au genre. Mais une chose que j’ai découverte, dimanche dernier, parce que je passais là pour la première fois en plein jour,
c’est que cette somptueuse ruine se situe juste derrière le terril de Courcelles – et hop, tout s’est agencé dans ma tête. Le 8 août, je disais ici à, son propos, « quelle tristesse de ne pouvoir accéder à ce beau terril vert tendre saupoudré de verts profonds ».
Mais dimanche dernier, soudain m’est apparue la promesse d’explorations futures : un grillage arraché, roulé au sol, aplati. Je n’avais pas réussi à me semer mais j’ai souri.
J’ai l’aile droite déglinguée. De bas en haut. Depuis presque deux mois. « L’énergie est complètement bloquée, approuve mon ostéo ; ce n’est même pas la peine que je vous fasse craquer ». Le pied droit : une poignée d’osselets secouée dans la paume que l’on dit plante depuis que j’ai manqué une marche dans l’escalier de mon grand-père parce que je portais un petit meuble et, depuis presque deux mois, j’ai l’impression de courir sur des bris d’os à droite. « C’est vrai que vous êtes toute de travers », observait récemment ma podologue, perplexe. Et le dentiste de garde, consulté parce que j’avais perdu une couronne du côté droit, remarquait que, du même côté, j’avais une couronne + un plombage cassés. « Ouh, ça doit faire mal ». Tandis que les traitements répétés depuis presque deux mois contre l’otite n’en viennent pas à bout dans mon oreille droite alors que la gauche, ça va. Pour finir, mon hémisphère cérébral droit gère mes émotions et affects comme un pied droit, depuis presque deux mois. Bientôt, on m’apprendra que j’ai le coeur du mauvais côté. Bientôt, je me réveillerai dans une des maisons bancales de la rue Casimir Beugnet, à Grenay.
J’étais avec celle que j’appelais alors mon amour et dont l’absence me laisse bancale, le jour où j’ai découvert cette rue incroyable. Nous étions toutes folles. Nous y sommes revenues quelque temps plus tard avec mes meilleures amies, qui ont écarquillé les yeux et pris des photos ; nous y avons envoyé mes parents, qui m’ont appelée ensuite pour me dire que c’était incroyable. Mon amour et moi étions euphroriques et presque fières, comme si nous avions nous-mêmes dessiné ces maisons. Mais nous n’avons jamais percé leur mystère. Si vous savez quelque chose, merci de m’écrire (voir contact dans le menu). Comme toujours, je vous prie de m’excuser pour la mauvaise qualité des photos – manque de recul + dans certains cas, tombée de la nuit + cette foutue voiture qui gâche la vue.
La catastrophe dite de Courrières, la plus meurtrière de l’histoire minière européenne, s’est produite le samedi 10 mars 1906, faisant 1 099 morts. Un coup de poussier a dévasté 110 kilomètres de galeries entre Billy-Montigny, Méricourt et Sallaumines. Trois jours après l’explosion, la recherche de survivants a été abandonnée, une partie de la mine condamnée pour étouffer l’incendie et ainsi préserver le gisement, ce qui n’a pas contribué à rendre populaire la Compagnie des mines de Courrières. Vingt jours après l’explosion, treize rescapés ont réussi à retrouver le puits par leurs propres moyens après avoir erré dans le noir, on se demande par quelle force ; un quatorzième a été retrouvé quatre jours plus tard encore. En 2006, un site commémoratif, dit Parcours des rescapés de la Catastrophe de Courrières ou Nécropole, a été créé sur les lieux où se sont déroulés ces événements. Hier matin, toujours décidée à me pencher sur l’histoire de mon nouveau territoire à l’occasion de la Sainte-Barbe, je m’y suis rendue.
Le parcours est une ligne droite d’un kilomètre qui part d’un belvédère, on aime les belvédères. Sur celui-ci, on ne voit plus rien,
même pas l’infographie.
Le parcours consiste en volumineux panneaux retraçant la chronologie de la catastrophe. Certains ont été tagués, on hésite entre rire et pleurer (je penche pour la seconde option) en voyant un membre masculin mal dessiné sur l’un d’eux comme une expression ultime de la bêtise ; d’autres sont à peine lisibles.
Je n’ai jamais encore évoqué cet aspect de la signalétique : outre qu’elle gâche le paysage, elle finit souvent par ne plus rien signaler. Après que trois élus ont été pris en photo devant les monuments avec des ciseaux et un ruban tricolore, plus aucun officiel ne met jamais les pieds dans ce type d’arrière-monde (car c’en est un, et je n’y traînerais pas seule la nuit) pour voir s’il ne faudrait pas passer un petit coup de balai (mais ça coûte cher, tous ces machins).
L’aspect arrière-monde du site m’a semblé plus intéressant. C’était la première fois que je voyais passer un train depuis ce lieu que j’ai bien souvent, à l’inverse, regardé depuis le train avec beaucoup de curiosité. Au point que j’ai tardé à dissiper le mystère en allant y voir de plus près.