Libercourt here we come

Mon exposition Ligne 18 continue de se promener. Elle sera visible à partir du 23 mars à la Bibliothèque municipale Raymond Devos de Libercourt.

Le 6 avril, à 15h, je rencontrerai Canan Marasligil dans le cadre du festival MeltingPotch, organisé par l’association Mines de Culture(s), à la salle de l’Emolière de Libercourt : « Regards croisés sur le bassin minier. Fanny Chiarello et Canan Marasligil ont toutes deux été en résidence sur le territoire ces derniers mois. La rencontre entre ces deux auteures issues de deux univers différents permettra de croiser leurs regards sur le bassin minier. »

Un peu de presse

Merci à Catherine Painset pour cette chronique de A happy woman parue le 8 mars dans La Voix du Nord, soit un jour parfait : le lendemain de sa parution, qui se trouve être la… la ? la journée internationale des droits des femmes, bien sûr.

Je la remercie également de m’avoir invitée à proposer un coup de cœur dans la Voix de ce jour. J’ai choisi Bacchantes parce que c’est une nouveauté mais je conseillerais plutôt de lire tout Céline Minard.

Et maintenant que j’ai oublié (que j’ai, donc, cessé de me flageller d’avoir dit ceci ou de l’avoir dit comme cela), je peux bien me fendre d’un lien (disons ici) vers le replay de mon passage dans l’émission de Marie Richeux sur France Culture, Par les temps qui courent, le 26 février.

Quelques nouvelles

Lundi 25 février, j’enregistrerai une présentation du livre pour l’émission Dans quelle éta-gère sur France 2 (je vous indiquerai la date de diffusion en temps voulu, sauf si j’ai été nulle ou que je n’ai finalement pas trouvé de vêtements décents à porter pour l’occasion) et j’en parlerai mardi (26 février, donc) sur France Culture, dans l’émission Par les temps qui courent, de 21 à 22h – pour en savoir plus, cliquer ici.

(Hier, en service de presse avec colle en bâton.)

Audiovisuel, autres

Mardi 26 février, je jouerai dans un court-métrage de la réalisatrice brésilienne Janaina Wagner , actuellement au Fresnoy. J’y interpréterai la part féminine d’un loup-garou. Le 4 mars, je filmerai à l’aide d’une gopro le nouveau clip de notre amie Clémix, dans un décor de rêve que j’ai dégoté non pas derrière les fagots mais derrière une usine chimique. Frissons garantis.

Festivals et salons

Je serai au festival Meltingpotch à Libercourt le 6 avril, au Salon du livre d’expression populaire et de critique sociale le 1er mai à Arras, et à la Comédie du Livre, qui se tiendra du 17 au 19 mai à Montpellier.
Le lancement lillois du livre, quant à lui, se fera en tout petit comité à l’Affranchie Librairie (anciennement Dialogue Théâtre) autour d’un verre de vin sélectionné sur mesure par le Caviste Curieux. Ce sera le vendredi 29 mars à 19h. Réservation fortement recommandée.

Bibliomobi (la suite)

Le premier épisode de ma micro-série Signes est disponible sur l’application Bibliomobi. Dans cette histoire en quatre épisodes destinée aux adolescents, ma narratrice mène une enquête intimiste qui la fait constamment osciller entre occultisme et sentimentalisme. Dans le premier épisode, RAC 207, l’on trouve même, comme annoncé ici, un Chalet du Nord remarquable.

Bibliomobi (suite)

Je viens de terminer ma première série pour ados. Quatre textes qui se suivent et dessinent une espèce d’enquête psychologique, à défaut de rebondissements et revirements spectaculaires. Il s’agit d’une commande de l’AR2L, qui les rendra disponibles gratuitement sur l’application Bibliomobi, dont je vous ai déjà parlé. La commande n’était pas facile pour moi qui ai en horreur le principe même de la série, mais je suis plutôt contente du résultat. J’y ai fait entrer des chalets du Nord, particulièrement un chalet inspiré de celui-ci, qui se trouve à proximité du CHR, à Lille.

Derrière le chalet, une maison intégralement fascinante, comme le révèle cette vue immersive piquée sur un service de cartographie en ligne. Je ne voudrais pas vous priver de telles couleurs, d’où ma décision de vous livrer un billet dépareillé.

Un détail de la façade qui pourrait vous plaire – la perspective est pourrie mais je ne faisais pas très attention à ce genre de choses à l’époque où j’ai pris ces photos, en juillet 2016.

Bibliomobi

Connaissez-vous Bibliomobi, application de lecture mobile qui permet de télécharger gratuitement des œuvres numériques à partir d’un smartphone ? Je suis apparemment l’une des premières à avoir participé, à l’invitation de l’AR2L (Agence régionale du Livre et de la Lecture) Hauts-de-France et de la MEL (Métropole européenne de Lille), à un programme de saison puisqu’il propose aux 8-25 ans des contes de Noël. Vous me trouverez facilement sur le site qui présente la liste des téléchargements disponibles (d’autres sont encore à venir). Un aperçu :

Happy happy

J’ai l’immense joie de vous annoncer que mon livre sur Meredith Monk, A happy woman, paraîtra aux éditions de l’Olivier le 7 mars, à savoir la veille de la journée internationale des droits des femmes. Je me réjouis d’autant plus de cette coïncidence que Meredith a beaucoup souffert, à ses débuts, de la condescendance voire du mépris dont sont toujours gratifiées les femmes dans les milieux artistiques (comme dans tous les autres, me direz-vous) mais que sa détermination n’a jamais faibli. Nous en parlions l’automne dernier, comme je le raconte dans cet extrait de mon livre :

« C’est d’autant plus difficile quand on est une femme, me dit-elle. Mais cela nous donne un avantage sur les hommes : nous sommes opiniâtres et nous questionnons constamment notre pratique. Regarde certains compositeurs – je ne les citerai pas, tu sais très bien de qui je veux parler –, on sent bien que leur mère leur a dit, Tu vas tout réussir, trésor, tu es le meilleur. »

Pour changer, j’ai décidé de vous dévoiler ce que ne sera PAS la couverture du livre – mon éditrice et moi avons fait cinq propositions, celle-ci était ma préférée mais n’a pas été retenue :

J’ai pris cette photo lors de la remise du Gish Prize à la Brooklyn Academy of Music le 26 octobre 2017. Je ris encore toute seule chaque fois que je la vois. La voici en grand :

Ce que je ne vous ai jamais montré, c’est la photo qui, (presque) à ce moment-là, était prise sur scène (le nom de son auteure n’est pas mentionné sur le site de la fondation) :

(© 2018 The Dorothy & Lillian Gish Prize)

Ligne 18

Mon exposition de photos et de textes sur la langueur de l’été dans le bassin minier s’intitulera Ligne 18. C’est la ligne de TER qui relie mes deux territoires, ligne pointillée entre ma vie actuelle et mon passé – ce passé dans lequel, cet été, je me suis replongée. Le vernissage aura lieu à la salle Jean Ferrat, Place des droits de l’enfant, dans la bonne ville d’Avion, le vendredi 30 novembre à 18h30. Venez, il y aura des trucs à boire et des chips. L’affiche devrait ressembler à ceci, à en croire les maquettes que m’a proposées l’association Colères du présent (j’ai pris la liberté de les panacher afin de pouvoir vous annoncer le grand événement avant que vous n’ayez réservé une table au Crocodile pour votre anniversaire de mariage. L’asso ne m’en voudra pas, je suis juste prévoyante : il faut bien que vous ayez le temps de vérifier la pression de vos pneus).