Youyou 4

Ce matin, sous la pluie, j’ai vu trois chevreuils dans les champs ci-dessous

puis un autre, solitaire, à mon retour dans le parc de la villa. Mes photos sont toutes floues. Après avoir rencontré les trois premiers, j’ai trouvé un observatoire modeste. La vue y est quasiment la même qu’à son pied. Mais c’est le geste qui compte – regarder de juste un peu plus haut, sans drone ni autres technologies mais par la simple, l’humble magie de l’escalier ou…

du télésiège <3,

qui arrive à proximité de cet authentique moulin.

Il y a ici une infinité de sentiers dans ce genre (il faut imaginer que Chab a oublié ses chaussures de marche, il n’a que des chaussures de ville à semelles plates : comment suis-je censée préparer nos itinéraires de promenade ?)

Un de ces chemins est bordé d’arbres creux, énormes, de véritables manoirs pour petits rongeurs et oiseaux nocturnes

ou pour faisanes vraiment pas farouches.

Youyou 3

Il y a des houblonnières dans les alentours, je les ai découvertes ce matin alors que j’allais visiter le Purgatoire – je me réserve pour plus tard le Coin du Loup et le Trou Perdu, dont les noms nous intriguent.

Le Purgatoire n’était pas particulièrement fascinant (on y voit certes un bunker, hélas les bunkers, ce n’est pas ce qui manque par ici) mais j’ai donc découvert à quoi ressemble une houblonnière. J’ai deviné ce que c’était quand j’ai vu au milieu des champs de Boeschepe le Camping des Houblonnières, face à ceci :

Il y a du houblon par ici mais pas de noix de coco. La boulangère du Mont Noir à qui j’ai demandé hier si elle savait où je pourrais trouver du lait de coco (dont je voulais agrémenter ma soupe de brocolis pour mes camarades et moi) m’a demandé, Ici ? Au Mont Noir ? Ce n’était pas tout à fait naïf de poser la question dans cette zone frontalière typique (elle me rappelle Mouscron, Menin et autres villes où, plus jeune, avec mes amies, nous allions passer des fins de dimanches culturels, à boire des bières, manger des frites, acheter du tabac, du chocolat ou des plantes pas cher et pousser des gloussements de collégiennes devant les poupées gonflables et autres glorieux artefacts) puisque l’on y trouve Las Vegas mais aussi le télésiège Córdoba (<3), le China Garden (hôtel restaurant), le Bahamas Kapittel et, pour les amoureux de chalets suisses, l’Edelweiss. Le lait de coco ne paraissait pas si exotique. Mais non. Mais nous avons quand même trouvé notre bonheur au Mont Noir : si les Français sont souvent cafardeux et geignards le dimanche soir, les Belges emplissent les bars dans un joyeux capharnaüm, Flamands et Wallons mélangés de tous les âges et de toutes classes sociales. J’ai emmené mes camarades au magasin Robot (déco, fête, jouets), puis Chab nous a invitées dans le bar le plus peuplé, pour une immersion parfaite. Nous avons eu de beaux fous rires et ourdi des plans très enthousiasmants, sans céder à la tentation de nous procurer un élément de déco typique (car on en trouve jusque dans les bars) ; pour ma part, j’ai eu du mal à résister :

Nous écrivons aussi, beaucoup ; si les soirées sont joyeuses, les journées sont studieuses, sinon monacales. Nous profitons aussi de la bibliothèque de la villa (une bibliothèque avec échelle), plus attirante que sa boîte à livres.

Youyou 2

Ce matin, alors que je courais dans les champs de Belgique, j’ai rencontré quatre chevreuils. Ils se sont enfuis si vite que je n’ai pas eu le temps de les prendre en photo ; il faut dire que la saison de chasse s’est achevée il y a seulement cinq jours. Je dis seulement mais pour certains fleurons de la nation, la nostalgie du fusil est déjà cuisante. Hier, alors que Chab, Adèle et moi rentrions du village, où nous étions allés acheter quelques légumes, nous avons vu un cavalier en grand apparat descendre le chemin vers la villa, s’arrêter au milieu d’une pelouse et se mettre à jouer du cor. Nous sommes resté.e.s bouche bée, c’est pourquoi je n’ai que quelques secondes de vidéo (ci-dessous) pour vous présenter le gamin le plus grotesque du monde. Deux dames qui devaient être ses grand-tantes nous ont dit qu’il s’entraînait pour la chasse à cour ; elles ont ajouté très fièrement qu’il avait appris à jouer du cor pendant le confinement (ses voisins, quant à eux, ne devaient pas avoir de fusil, quel dommage). Gars, trouve-toi une girlfriend, range ta bombe et ton cor et, par pitié, descends de ce pauvre cheval.

Ce matin, donc, des chevreuils et pas de sangliers. De la brume, pourtant, et les bois étaient si beaux que j’avais envie de m’arrêter tous les trois mètres pour prendre des photos – chaque arbre voulait me raconter son histoire.

Ici, la plupart du temps, on n’entend que des oiseaux. De temps à autres, des joggeurs fluorescents qui parlent trop fort ou une voiture qui passe en amont, mais pas tant que ça. Parfois, les oiseaux font un charmant brouhaha. Une famille a élu domicile sur la cheminée de la villa, de sorte qu’on l’entend très distinctement, dans la cuisine, ses chants et pépiements amplifiés par le conduit jusque dans la hotte qui fait office d’enceinte.

A ma grande joie, j’ai ici la compagnie des oiseaux qui font ree-pee / roo-pee (wee-pee / woo-pee) et j’ai pu en isoler un grâce au zoom de mon appareil photo. C’est bien d’une grive qu’il s’agit. J’ai passé des minutes entières à la filmer, chaque fois elle a lancé son wee-pee au moment où je baissais les bras.

Je l’ai vue alors que je rentrais du Mont Noir, où j’étais allée acheter le pain. Pour vous faire une idée d’où se trouve le Mont Noir par rapport à la villa, consultez la carte ci-dessous.

Près du bien nommé parc d’attraction Youpiland,

il y a la chapelle Notre Dame des Affliges et un panneau Télésiège. Cette photo pourrie ne le montre pas mais il n’y a pas d’accent aigu sur le e d’Affliges aussi ai-je décidé que c’était une région, les Affliges, comme les Abruzzes en Italie. Je fais ce que je veux. Quant au panneau Télésiège, il m’a donné envie de consacrer un livre à cet étonnant moyen de transport par-dessus les champs mais j’ai déjà trop de chantiers en cours. Il faudra que je revienne. Pour moi, le télésiège à la belge, c’est l’inverse du télésiège platement fonctionnel que l’on trouve en France : plus ludique mais aussi plus existentiel, il propose avant tout l’expérience immanente du télésiège.

Enfin, comme c’est dimanche, je tiens à partager ici ma rencontre avec Jésus Christ, ce matin, au détour d’un des innombrables chemins qui veinent le territoire. Il ne va toujours pas mieux mais il a un petit toit (c’est aussi très belge, j’en ai vu plein à Eupen).

Cette rencontre m’a fait fredonner spontanément la chanson (1’15) du trio féminin Alice, précisément intitulée Jésus Christ et dont voici une citation-teaser : « Personne ne sait multiplier les poissons comme Jésus Christ ».

Youyou

Ça y est, je suis chez Youyou pour un mois – chez Youyou est l’expression qu’emploient les artistes lilloises invitées à la session de Vertébrale(s) fin janvier pour désigner la Villa Yourcenar, où avait lieu notre mini résidence. Tu pars chez Youyou ? m’ont-elles dit récemment. On va te rendre visite.

Je m’y suis donc installée hier (ma chambre, c’est celle du premier étage sur la photo ci-dessus), j’ai fait une promenade dans les bois, salué Marie pleine de grâce, « Comment ça va, depuis janvier ? Quoi, quelqu’un t’a manqué de respect ? Où il est, ce méchant ? Je vais lui dire deux mots »,

écrit quelques pages, assisté au premier crépuscule de mon séjour par la fenêtre de ma chambre

puis, alors que Valentina et moi discutions en vidéo d’un projet que j’annoncerai en juin 2024 si nous (homo sapiens) sommes toujours là (je suis tombée sur des infos à la radio, la semaine dernière, je suis maintenant persuadée qu’il nous reste à tou.te.s quelques jours à vivre), les deux autres résident.e.s de ce mois de mars sont venu.e.s frapper à ma porte pour me proposer qu’on dîne ensemble. Bonne surprise : nous nous entendons bien.

Adèle : Vous reprenez un verre ?
Chab : On ne va pas laisser ça…

Ensuite de quoi j’ai attaqué les livres de poésie que j’ai empruntés à la bibliothèque de Marguerite, avant de m’endormir. Ce matin, j’ai couru dans les champs et les bois un peu avant le lever du soleil mais pas trop (je respecte désormais les rythmes biologiques de mes amies les laies ainsi que des sangliers) quand j’ai aperçu au loin quelque chose d’étonnant…

Qui a besoin d’une montagne et de pistes de ski pour se doter d’un télésiège ? Pas les Belges.

J’aime tellement la Belgique. Aussi parce que c’est un peu l’Amérique

et parce qu’on trouve des DAP un peu partout (distributeurs automatiques de patates).

Je vais être tellement bien, ici, en pleine apocalypse…

Basta Now #3

Basta Now at work est en ligne sur Soundcloud ; il s’agit de ma sélection, approuvée et mixée par Valentina. Au programme,

White Boy Scream (Micaela Tobin) – Thou
Ka Baird – Walking
NÂR (Nadia Daou) – What we Talk About
Geneva Skeen- The Sonorous House
Ann Eysermans – Fuga for Four Diesel Locomotives and Harps
Macie Stewart & Lia Kohl – Toothpick Bicycle
Annie Gosfield – Ewa 7: Part2
Li Yilei – Mosquito Alarm
Meredith Monk – Understreet
Anais Tuerlinckx – Grattements de métaux sur organe usé
Bessie Smith – The Yellow Dog Blues

Different Rooms / Cupo

Peu après notre rencontre, j’ai dit à Valentina qu’elle devrait faire une pièce pour le label australien Longform Editions, dont j’ai presque toutes les parutions féminines (il y a une belle parité dans ce catalogue pourtant tenu par deux messieurs) et qui invite des artistes expérimentales (et -aux, donc) à leur offrir un morceau long (d’où le nom du label) si possible hors de leurs sentiers habituels. Peu après, par une coïncidence assez remarquable, le label a proposé à Valentina d’entrer dans son catalogue, et c’est avec une pièce très étonnante dans son parcours qu’elle a répondu à la commande : Different Rooms est l’un des morceaux d’elle que je préfère à ce jour, à égalité avec celui dont je vais parler dans un instant. Il est inventif, tour à tour drôle et inquiétant.

Mon autre album préféré de Valentina sort demain (on le trouve ici et ). Je l’ai entendu pour la première fois le 28 avril 2022 – il allait encore connaître de nombreuses modifications. Il s’agit de Cupo, en duo avec Laila Sakini. Il m’a tout de suite évoqué une forêt dans laquelle on pourrait errer indéfiniment ; une forêt mystérieuse, luxuriante et humide, quand la pluie a cessé mais que les arbres s’ébrouent encore et que les animaux sortent de leurs cachettes. C’est sur ces impressions que j’ai emmené les deux musiciennes dans le bois d’Hampstead Heath pour une séance de photos, cet été. Nous souhaitions des images étranges, comme de rituels secrets. Weird était notre mot d’ordre. Les photos que nous avons choisies, les voici – voici ma première pochette de disque, recto-verso :

Je ne pensais pas que la photo ci-dessus apparaîtrait au dos, je l’avais prise pour la promo. Notre dernière sélection comportait les photos suivantes :

(si j’avais été seule à décider, j’aurais choisi la photo ci-dessus – qui me fait toujours autant rire, des mois plus tard)

Je souhaite une longue et belle vie à cet album intemporel, délicat et envoûtant.

festival d’Amour

Quelques souvenirs de la soirée de clôture. Merci à Valentina et à mon Antique pour les photos ; merci à Soazic Courbet pour l’invitation ; merci au public d’avoir ri à nos blagues (celui de la veille, à la librairie Tulitu à Bruxelles, était tout aussi fourni, réceptif et chaleureux, merci à lui aussi – et merci Ariane, merci Manon).

C’est qui, la pseudo-féministe ?

C’est toi, semble m’accuser Wendy, qui me désigne de l’index.

Trop injuste…

sauvages

J’ai enfin le temps de poster quelques images du livre-objet que Catherine Barsics et moi avons écrit et fabriqué au Comptoir du livre, à Liège, entre le 6 et le 11 février. Il est constitué de fragments de formes diverses, sur des papiers divers ; son titre est sauvages ; son ISBN, 978-2-931175-04-0. Nos complices pour la conception, le pliage et l’assemblage de l’objet étaient Benjamin Dupuis, Charlyne Audin, Emelyne Delfosse, Louise van Brabant et Ophélie Blanck. Je leur envoie plein d’amour, ainsi qu’à l’équipe de la librairie La Grande Ourse, Claire et Rébecca.

Voici les livres dont nous sommes parties pour construire nos textes :

Catherine et moi, ravies, à la fin de la performance du vendredi soir.

(Photos d’Ophélie Blanck)

dommages

il est où mon bonjour ?
ils sont où ma belle journée, ma douce nuit, mes jolis rêves ?
il est où mon feel-good, Éric ?

je ne trouve pas dommage de ne pas venir à ton festival de gauche
je ne regrette pas de ne pas prendre cinq trains jusqu’à ton festival
et de ne pas être hébergée chez l’habitant
c’est très compliqué pour moi d’être hébergée chez l’habitant parce que j’ai des intestins – tout écrivaine que je sois, je ne suis pas un pur esprit – or je suis incapable de faire caca chez l’habitant donc ensuite j’ai mal au ventre pendant que je m’efforce de sourire à tes amis venus applaudir ton festival de gauche, Éric

(de sourire bénévolement parce que ta cause de gauche requiert que des écrivain.e.s sans le sou donnent de leur temps pour elle)

alors aucun regret, cher Éric


de Liège (4)

Les gens les plus attentionnés, doux et généreux du monde vivent à Liège. Ils sont aussi passionnés, créatifs, curieux et bien d’autres choses auxquelles j’accorde beaucoup de prix. Quant à la ville elle-même, elle est étonnante, un peu folle, souvent très drôle ; elle est aussi comme un patchwork de villages disparates, superpose le très moderne au très ancien, les fait cohabiter parfois d’une manière qui fait sourire. Je ne le dis pas de beaucoup de villes mais je pourrais tout à fait y vivre. Avant de commencer mes longues journées d’immersion dans l’écriture et la fabrication de l’objet avec Catherine (et la formidable complicité de Benjamin, Emelyne et Charlyne), j’allais découvrir la ville d’une foulée tranquille ; hier matin, j’ai couru deux heures parce que ça semblait le meilleur moyen de voir le plus de choses différentes en un temps limité. J’ai d’abord longé le fleuve jusqu’à la confluence de la Meuse et de sa dérivation (on appelle outre-Meuse l’île sertie entre le fleuve et sa dérivation ; j’adore la toponymie liégeoise, comme la rue Hors-Château, par exemple, où vit mon amie Marion Renauld – ces prépositions très imagées me plaisent beaucoup, elles me rappellent un cours de linguistique où on réfléchissait au fait que si on peut dire « le pull est dans l’armoire », on ne peut pas dire à l’inverse « l’armoire est hors du pull » ; eh bien, à Liège, peut-être bien que si). Je courais donc au long du fleuve quand j’ai croisé Lisette Lombé, qui faisait une promenade matinale, ce qui était pour le moins surprenant (Liège = 200 000 habitants).

Puis j’ai gagné le parc de la Chartreuse, que j’avais déjà visité deux jours plus tôt et qui m’avait complètement subjuguée, avec ses bâtiments à l’abandon plus que délabrés mais dont l’accès n’est pas interdit par voie de panneaux, parpaings, grilles et autres empêchements si français mais laissés à la disposition et à la responsabilité du public, ce qui est tout de même nettement moins infantilisant.

La ville a renoncé à vendre le site à des promoteurs après qu’il a été occupé par des habitant.e.s – qui se relayaient pour lire La Chartreuse de Parme en entier (Catherine en était, et Charlyne, et Christine Aventin, que j’ai rencontrée), parrainaient des arbres, organisaient des performances, etc. La population a obtenu gain de cause. On peut donc toujours visiter les bâtiments désaffectés, à ses risques et périls.

Hier des bruits m’ont fait peur, je me suis enfuie dans les bois et me suis soudain rendu compte que je me trouvais au sommet d’un rempart. Si, vu du ciel, le dessin du fort a l’air simple, on s’y perd facilement, notamment parce que la nature a repris pas mal de ses droits : d’une part, elle limite la visibilité, d’autre part on y trouve tant de sentiers – plutôt des lignes de désir, à vrai dire – que la perception du site au sol en est bouleversée.

Cette anecdote prouve qu’on ne tombe pas du rempart au prétexte qu’il n’y a pas de panneau danger.

Retour au bord du fleuve, où l’on rencontre donc des poétesses mais aussi des canards peu commodes et

des gens tous nus qui jouent à saute-mouton.

Autre colline, autres visions flippantes : ici, une cage qui m’a évoqué les montreurs d’ours, que j’ai découverte du haut et à laquelle on accède par ce passage.

Nous sommes maintenant à proximité de la Citadelle, sur ce qu’on appelle les Coteaux ; ci-dessous, on aperçoit depuis lesdits un terril que je n’ai pas eu le temps de visiter (ce sera pour la prochaine fois).

Il y a aussi à Liège un goût des passerelles, dont les fidèles lecteurices de ma rubrique National Géo savent combien je le partage.

Depuis la Citadelle, on a une vue particulièrement impressionnante sur la ville ; ici, au lever du soleil. (Une réalité que je ne peux écarter pour la beauté du paysage, cependant, c’est que toutes les collines boisées sont peuplées de sans-abri en tente, parfois en campements entiers ; on en découvre au détour des lacets, plus ou moins visibles depuis les sentiers ; la police ne les ennuie pas, me dit-on, et pour cause : tant qu’ils restent là, les touristes ne les voient pas.)

Une autre passerelle que j’ai beaucoup aimée, outre-Meuse.

Pourquoi écrivais-je que la ville est amusante ? Eh bien, si nous sommes d’accord pour dire qu’une grande ville est toujours un peu en travaux, généralement elle planifie les chantiers de manière à ne par causer sa propre paralysie. Liège, non : le tracé du tram défini, on a commencé à creuser partout en même temps, de sorte que voitures, vélos et piétons naviguent à vue au milieu des trous. Comme le disent mes amies liégeoises : Tant qu’il y a des trous, il y a de l’espoir ; une fois que les constructions sont sorties de terre, tu n’as plus qu’à pleurer.

Une vue de la fac de philo, qui apparaît en tout petit dans notre livre-objet ; j’ai intitulé la photo La phénoménologie de l’esprit.

Bref, I

Liège. I’ll be back soon, c’est sûr…