Regnéville, acte 2, jour 1

Après quatre trains et huit heures de voyage, je suis arrivée à Coutances. Je ne me plains pas, le voyage n’était pas désagréable, c’était un peu comme voyager avec elle, j’annotais le manuscrit d’une amie et parfois Valentina me disait, Regarde ça, lis ça, écoute ça, c’était joyeux, je pouvais presque sentir sa tête sur mon épaule parfois. Quand elle m’a envoyé ceci, j’ai éclaté de rire.

C’était tout à fait dans l’esprit de la perruque et des chausses argentées à talons compensés que je lui avais envoyés avant-hier. Arrivée à Regnéville, j’ai sauté sur mon vélo (sens de la propriété), filé à Montmartin acheter une bouteille pour Marianne et moi avant que le supermarché ne ferme. En chemin, j’ai constaté que les veaux ont incroyablement grandi en trois semaines : des splendeurs. Le lumière n’était pas propice aux photos, j’en prendrai demain. J’ai salué mes copains chevaux. La nuit tombait quand

je suis rentrée

à la maison

Ma chambre est au premier étage.

C’est parti pour deux semaines. Demain, rencontre à la médiathèque d’Agneaux à 20h30 (ouais, on est des noctambules, nous, ici).