Un quartet éphémère

Je correspondais depuis peu avec Delphine Dora quand j’ai rencontré Valentina ; il était alors déjà prévu qu’elles jouent ensemble cet été (elles ne se connaissent pas encore), une coïncidence qui, à l’époque, nous a laissées perplexes. Je me réjouis de rencontrer enfin Delphine en 3-D la semaine prochaine, après six mois d’échanges sur la création et sur nos conditions d’artistes, entre autres. Je me réjouis aussi d’entendre quatre formidables musiciennes dans ce haut lieu de la musique expérimentale qu’est le Café Oto. (Cliquer sur l’image pour plus d’infos, si jamais vous êtes dans le coin le 15 août.)

Quand je rentrerai de Londres, l’été sera déjà presque fini, la rentrée proche, mon roman avec Wendy en librairie. Ce très bel été aux plaisirs variés sera passé à une vitesse incroyable – je réclame une rallonge de trois mois, avant que les salles de concert et les librairies ne nous jettent dans une nouvelle spirale de trains et d’avions (non que Valentina se soit jamais vraiment arrêtée bien longtemps, hier à Vilnius – assez incroyable pour m’envoyer des messages commentant ce qu’elle était en train de dire simultanément sur Radio Vilnius, que j’écoutais le direct en me disant que décidément, la pratique de la batterie doit favoriser le développement d’un double cerveau, au moins – et aujourd’hui à Hambourg avec Laila et quelques autres artistes, après une nuit de quatre heures). Bref, je réclame une rallonge d’été de trois mois. Oubliez la rentrée des classes, l’ouverture de la chasse, les plaquettes 2022-2023, laissez-nous tranquilles.