Mes petites amoureuses aux Escales Hivernales

Hier soir, Clémentine Collette et moi avons joué, en clôture du festival Escales Hivernales, notre lecture musicale, Mes petites amoureuses, dans le bistrot toujours très animé de la gare Saint-Sauveur. Personne ne nous a jeté de canettes. Merci infiniment à l’équipe d’Escales des Lettres pour son accueil et son enthousiasme. Merci aux nombreux proches venus nous soutenir, et au public pour son écoute. Merci enfin à Myn, Pauline et Claire pour les photos.

Un peu d’ethnologie

Un New-yorkais sur deux a un chien ; les plus riches en ont plusieurs, des machins apprêtés comme des pâtisseries. Je n’ai jamais, dans aucun quartier, vu une crotte sur un trottoir ni même dans un caniveau.

Quand je croise un chat, ce qui n’est pas si fréquent, je m’accroupis pour le caresser et je lui demande comment il va, en français. Personne ne s’en soucie parce que, à New York, des gens chantent dans la rue ou dans le métro, ou alors ils écoutent de la musique qui sort apparemment de leur sac à dos, à très fort volume, ils sont généralement seuls, le visage extrêmement sérieux. Personne ne semble trouver ça inconvenant.

Les New-yorkais attendent, bras croisés, que la caissière ait rangé leurs courses dans des sacs plastiques qu’elles doublent ensuite systématiquement, même si le sac ne comporte que des rouleaux de papier toilette. Quand je dis, Laissez, je vais le faire, et que je remplis mon sac à dos et dis merci, bonne journée, je sens que ça fait plouc, voire New Age.

Heaven heaven heaven ? Hell hell hell*

Ambiance bouillante, ce soir, en répétition au Lincoln Center. Le ton est monté. Puis en rentrant chez moi, j’ai vu une scène de crime comme dans les films, Chauncey St était bouclée par des bandes jaunes et des dizaines de voitures de police arrivaient de toutes parts, et les pompiers, et les ambulances.** J’ai failli prendre une photo à cause d’Arcade Fire, the police disco lights, mais ça n’aurait pas été décent, des gens couraient partout et j’avais soif.

* Extrait de Three heavens and hells, pièce de Meredith Monk qui est devenue mon ear worm à force de répétitions. Eh oui, c’est l’une des rares pièces de Meredith avec des mots – le reste des paroles, dans cette pièce, c’est plutôt k kih k kih kih kih… et boy ya ba boy ya ba.
** Je comprends mieux pourquoi je vois dans la plupart des commerces une affichette sur laquelle une petite fille aux grands yeux dit « Don’t shoot, I want to grow up ».

Les filles de la poésie

J’aime autant vous prévenir un mois à l’avance, que vous ayez le temps de réserver vos places – je ne voudrais pas vous voir constituer des pyramides humaines, ça me déconcentrerait. Je vous relancerai trois jours avant la première de ces lectures publiques, je n’ai guère confiance en votre mémoire.


© Visuel Médiathèque départementale du Nord, 2017

Pas de morue pour le capitaine Cracker

La Voix du Nord parle ici du spectacle Pas de morue pour le capitaine Cracker, qui sera joué samedi au centre Arc-en-Ciel à Liévin. Il reste des places pour la générale, qui aura lieu à 15h, mais la représentation de 19h affiche déjà complet. Toutes informations utiles ci-dessous.

Livret écrit par les comédiens eux-mêmes, en atelier d’écriture, sous ma direction
Mise en scène : Emilie Guil et Muriel Cocquet (Compagnie La Lune qui gronde)
Direction musicale : Nathalie Bentkowski (professeur à l’école de musique de Liévin)
Chef de chœur : Marie-Astrid Stock (La Clé des chants)

Avec :
Satchié Martel, soprano
Chœur d’élèves de l’école primaire Condorcet et du collège Riaumont de Liévin
Comédiens de l’atelier théâtre du CCS Carpentier (parmi lesquels pas moins de trois Chiarello)
L’orchestre de l’école de musique de Liévin
Nathalie Bentkowski, piano

Marché de la poésie

Le marché de la poésie à Saint-Sulpice, c’est surtout l’occasion de retrouver des amis de tous territoires, Isabelle Bonat-Luciani, NatYoT, Eric Pessan, Jean-Marc Flahaut, Jean-Louis Massot et tous les autres, de pique-niquer au bord de la Seine, de faire le siège de la buvette jusqu’à ce qu’un M. Gaudin nous en déloge et que notre chère IBL lui laisse une carte postale :

On rentre un peu triste, comme quand on quitte le camping et que l’on échange des adresses postales (ça se passe dans les années quatre-vingt) avec ses camarades de piscine et de rivière. En l’occurrence, je suis rentrée avec de magnifiques cadeaux ; admirez au passage la carte de visite de NatYOt (j’adore).

Une première

Merci d’être venus si nombreux et si incandescents à la première de Mes petites amoureuses, jeudi dernier au Liquium. Merci à Val.b pour les photos, dont celle-ci :

Je vous reparle très bientôt de notre lecture musicale.