Regnéville day 1

Dès mon arrivée, j’ai eu cette excellente surprise : j’ai un vélo j’ai un vélo j’ai un vélo !

Je vais tâcher de ne pas en abuser, j’ai beaucoup de travail, mais cet après-midi, après des heures de train, j’étais si heureuse de pouvoir déambuler dans le bon air frais au gré des dénivelés que je me suis octroyé deux heures de visite.

Je suis allée voir la plage bien sûr,

mais mon truc, ça reste plutôt les paysages de campagne. La nuit commençait à tomber quand j’ai emprunté ce petit chemin qui sent le sanglier mais je n’ai pas eu trop peur – mon traumatisme évolue : je suis désormais consciente que si ma laie avait voulu me dégommer, elle l’aurait fait ; quand elle a traversé le chemin devant moi, elle aurait aussi bien pu me charger une troisième fois. Je ne dis pas que je suis de nouveau prête à courir dans la forêt à l’aube mais j’ai déjà moins peur quand je croise un parc à crottes en centre ville. J’avance.

J’aime tellement ce genre de paysages que je pourrais en sangloter (// EV5).

Il y a beaucoup de vieille pierre, ici, notamment beaucoup de fragments de murs restés debout quand le reste de l’édifice a disparu, apparemment depuis longtemps. C’est assez mélancolique, décadent, presque gothique – ça tombe bien, je dois finir les corrections de mon roman de fantômes.

Et ça, c’est la vue depuis la fenêtre de ma chambre – on entend les vaches meugler dans le lointain, j’adore.