Ce n’est pas fini

Nous avons fait connaissance ici, tout à l’heure, avec le monstre de la Souchez. Je ne l’ai pas seulement filmé, j’ai pris des photos, qui s’avèrent aussi édifiantes que les vidéos. Notamment celle-ci, parce qu’on voit bien qu’il s’agit d’un long individu sinueux avec des écailles + non pas un aileron comme je l’ai d’abord cru (et décrit à la dame au sweat-shirt rose) mais plutôt une nageoire caudale. Je précise que la longueur totale de la chose, pour autant que j’aie pu en juger, est de deux ou trois mètres. Ce billet sera classé dans la rubrique Splendeurs & Merveilles ; où Merveille, « Événement ou chose qui cause un vif étonnement par son caractère étrange et extraordinaire » (CNRTL). Les splendeurs suivent.

Avant de rencontrer le monstre, à la faveur d’un pipi nature en marge du chemin de halage – près du chemin du Brûle, à Harnes, si vous voulez tout savoir -, j’ai vu un faucon.

Je lui ai demandé de faire le faucon pour moi, il a soupiré puis

C’est assez faucon pour Madame ? il m’a demandé. Ensuite, j’ai croisé quelques dizaines de lapins et lapereaux.

Il y avait des opérations en cours sur la plateforme multimodale, la grue de Delta 3 déchargeait Carina.

Face à la scène, une famille de canards indifférente.

Il faut vraiment que je sois amoureuse pour aller retrouver Valentina à Paris alors que c’est autour de chez moi que tout se passe.