Regnéville, Acte 3, dernier jour

J’espère pouvoir bientôt mettre en ligne quelques images de la soirée de clôture : dès qu’on m’en aura envoyé. En attendant, voici une photo avec mes camarades de résidence, prise au beau milieu des festivités (entre ma lecture de ma Suite du sanglier avec l’orchestre de jazz et Cette sacrée rotondité en trio avec Emmanuelle et Aude). Avec moi, ci-dessous, Amandine, Florentine, Aude et Mathieu. Des amours, des artistes passionnants et des humains formidables. Merci à Claire C. pour la photo.

Ce matin, la brume flottait sur les paysages. Nous nous étions couché.e.s à 1h30 et à 5h30 tout le monde se préparait à prendre la route – Mathieu pour ses prises de vue, Amandine pour ses prises de son, Aude, Florentine et moi pour nos conversations poétiques filmées.

Nous nous sommes installées à la pointe de Montmartin,

face aux phoques (ou veaux de mer ?)

cependant que le soleil se levait.

Après ma conversation avec Florentine, j’ai laissé Aude commenter à son tour le paysage visuel et sonore avec notre super hôtesse et, en me promenant dans les dunes, j’ai croisé Amandine avec son enregistreur. Ce n’est pas anodin, de se retrouver si tôt dans ces sites qui nous accueillent ; nous y voyons le révélateur d’énergies convergentes, une circonstance rare et précieuse.

De retour à la résidence, nous avons eu des discussions si nourrissantes sur la création que nous avons décidé de créer un groupe de recherche – quatre femmes s’interrogent sur les processus créatifs, je n’en dis pas plus. La suite à l’automne. Je suis infiniment reconnaissante à Regnéville, aux interlocutrices et interlocuteurs qui m’y ont accueillie – particulièrement à Claire Crosville, Pascal Banning, Cindy Mahout et Élise Guilbert – mais aussi au hasard des calendriers d’avoir permis cette rencontre comme un petit big bang.