Cette semaine, Valentina et moi avons collaboré pour la première fois ; nous avons concocté une mixtape de deux heures qui sera diffusée dans une galerie d’art virtuelle italienne (Fulmina de son petit nom) dans quelques semaines ; on y trouve beaucoup de morceaux que j’aime et que, pour certains, j’ai déjà relayés ici (d’autres ont fait danser Regnéville le 5 mai). Il s’agit d’une playlist 100% féminine, à 97% expérimentale. Le premier titre, c’est Valentina au piano et moi qui parle. Je posterai le lien de notre mix dès que celui-ci sera en ligne. Lundi, nous allons jouer les DJ à Londres ; ce sera notre deuxième travail d’équipe. J’aime aussi que chacune s’associe aux décisions de l’autre. Nos activités diverses nous laissent peu de temps pour la promenade et je déplore que les journées soient trop courtes. Dimanche, cependant, j’ai fait faire un premier tour de bassin minier à mon amoureuse.

Le matin, je me lève à 5h, je vais courir avant de lui apporter le petit déjeuner au lit. Je vais assez loin parce que je dois courir 1h30 pour voir le soleil se lever + trouver une boulangerie ouverte à mon retour. Le chevaleresque est bon pour les mollets – comme les chansons de geste en témoignent aussi depuis des siècles. Au fil des jours, j’ai vu le soleil fondre sur la brume à Rouvroy,

l’absence d’un pont à Méricourt,

des taches de lumière sur le terril de la même ville.


Mais ça, qu’est-ce que c’est ? La banquise ? La mer ?

C’est le chantier du nouvel hôpital de Lens.

Ce matin, j’ai gagné le plus haut sommet schisteux d’Europe et regardé le soleil se lever derrière son jumeau.


Quand j’ai regagné le bas, un champ d’orties ondulait, gorgé de lumière dorée.

Et voici ma photo de la semaine, une Valentina à 319 € (balancelle incluse) sur le parking d’un supermarché, à Loison-sous-Lens. J’achète.
