Après un week-end feutré, Marianne et moi avons accueilli hier deux nouveaux colocs (ils ne figurent pas sur la photo ci-dessous) ainsi que les représentants de structures réunies par ma résidence croisée avec Emmanuelle Polle (qui nous accompagnait quant à elle en vidéo depuis Paris), les Fours à Chaux bien sûr mais aussi l’agence Normandie Livre et Lecture et le département de la Manche. Après une réunion efficace, nous avons déjeuné au soleil. Sur la photo, Élise, Marianne, Dominique, Pascal, Claire et Cindy, quelle super équipe !
Hier, j’ai aussi fait une petite virée jusqu’aux Salines et traversé des paysages variés. Ce qui se passait en moi et autour de moi s’interpénétrait de telle manière que certains paysages resteront dans mon esprit pailletés de bonheur. Une vue des Salines depuis la route submersible.
Une aigrette pas commode.
Une cahute à l’ancienne, presque un décor de film.
Un terrain de tennis à l’abandon en bord de mer : si décadent…
Puis dans la « rue » des Mielles d’Annoville, j’ai particulièrement aimé ces marais. Pendant une heure, j’ai roulé sans croiser un être humain, seulement des vaches, des chevaux, des moutons.
Quand j’ai emprunté la dernière ligne vers Regnéville, au retour, le ciel ressemblait à ceci ; mon amoureuse m’a envoyé une musique sublime qu’elle venait de composer pour moi au piano, je l’ai découverte en roulant vers le soleil et, un instant, j’ai été immortelle. Repeat. Immortelle. Repeat. Immortelle.
En moi, il se passait la même chose que dans le ciel tel que vu depuis les hauteurs du Rey, quelques instants plus tard. Tout compte fait, ça flamboie plutôt pas mal, par ici, quand ça veut bien se donner la peine.
Les discussions du soir avec Antoine (photographe) et Amélie (artiste pluridisciplinaire, plutôt plasticienne), qui nous ont donc rejointes pour la semaine, m’ont fourni une matière inopinée pour Nue : de quoi m’occuper toute la journée.
Ce matin, le ciel ressemblait à ceci.
J’ai découvert de nombreux nouveaux lieux.
Je n’ai toujours pas croisé de chevreuil mais un lièvre a eu un comportement étonnant, il semblait courir avec moi, il m’approchait, s’éloignait, repartait. Au début, comme il faisait encore un peu nuit et que je courais sans lunettes, j’ai cru que c’était un marcassin blessé qui venait me demander de l’aide et je me suis dit, Oh toi, où est ta maman ? Mais ça va quand même beaucoup mieux, bientôt l’EV5 à 5h du matin, tranquille.
Pour clore ce billet, un message privé – détail d’une chapelle croisée opportunément hier après un coup de fil que la principale intéressée se rappellera…